Après le cas de décapitation d'un jeune homme dans les environs d'Andakoro, dans la commune urbaine de Toliara, les rumeurs sur une série de décapitations ont pris de l'ampleur. D'abord, l'assassinat d'une soeur en route vers une messe matinale à Belemboka, dans la commune rurale de Mitsinjo Betanimena, par décapitation a été véhiculé. S'ensuit une rumeur sur la décapitation d'un individu à Ankililoaka, dans le district de Toliara II.
L'Organe mixte de conception (OMC) élargi qui réunit la Gendarmerie a tenu une réunion d'urgence hier, à l'issue de laquelle il a été annoncé que « ce n'est pas une série de décapitations ».
« Après le cas d'Andakoro, des rumeurs ont, en effet, circulé ici et là à Toliara. Mais jusqu'ici, il n'y a pas eu d'autres cas similaires », explique l'OMC. Aussi, n'y a-t-il pas eu de soeur décapitée à Belemboka et aucun cas n'a été rapporté depuis Ankililoaka. « Nous appelons au calme. Des actions sont menées pour assurer la sécurité à Toliara et dans les communs rurales » souligne le préfet de Toliara, Thierry Aubin.
« Quatre suspects de décapitation du jeune homme d'Andakoro sont actuellement placés en détention à Toliara. Les enquêtes sont en cours pour déterminer le mobile du meurtre. Nous continuerons à mener des actions pour couper court à celles de ceux qui seront encore tentés de semer le trouble en tuant des gens par décapitation», continue l'OMC.
Mais hier soir, une famille a témoigné que leurs proches ont été décapités lundi.