Créée en juin dernier, la Congolaise de santé publique a officiellement lancé ses activités à travers une journée scientifique sur le thème « Changement climatique et santé publique », le 9 août à Brazzaville.
« La tenue de cette première journée scientifique ouvre des perspectives intéressantes de recherche pour l'adaptation et la résilience en matière de santé », a déclaré le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, à l'ouverture des travaux de la première journée scientifique de la Congolaise de santé publique, en présence de sa collègue ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l'Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa. Protéger la santé contre les impacts du changement climatique est, en effet, le combat dans lequel les deux départements ministériels travaillent de concert.
La Congolaise de santé publique est une société savante à caractère scientifique professionnel, apolitique, a expliqué sa présidente, le Pr Yvonne Valérie Yolande Voumbo Matoumona. « Son but est de contribuer au développement de la santé publique au Congo. Elle regroupe des professionnels, des enseignants-chercheurs, des experts de santé humaine, animale, environnementale y compris d'autres secteurs connexes concernés par les enjeux de santé publique », a-t-elle précisé.
Selon elle, le choix du thème « Changement climatique et santé publique », pour cette première journée scientifique, réside dans le fait qu'aujourd'hui le monde fait face aux défis de dérèglement climatique et que le Congo n'est pas en reste. La Congolaise de santé publique veut contribuer à la recherche des solutions des problèmes de santé publique qui découlent du dérèglement climatique.
En dehors des acteurs impliqués en présentiel dans les travaux de cette journée scientifique, d'autres sont intervenus en distanciel, a expliqué le président du comité d'organisation, Jérémy Mouyokani.
Le Pr Edgard-Marius Ouendo, secrétaire général de la Société africaine de santé publique, a effectué le déplacement de Brazzaville pour prendre part aux travaux. Selon lui, la structure africaine apportera à la Congolaise de santé publique son soutien à travers notamment un accompagnement technique.