Thiès — L'Association des maires du Sénégal (AMS) s'est retrouvée, vendredi, pour deux jours à Thiès, pour plancher sur les défis auxquels ses membres sont confrontés.
Le président de l'AMS, Oumar Ba, a annoncé un "changement de format" par rapport aux réunions classiques, avec l'invitation de représentants de structures partenaires, pour éclairer les maires sur des outils de gestion qu'ils utilisent.
La direction générale du Trésor sera invitée à entretenir les maires du logiciel GFILOC.
Il sera question de lever les contraintes que les comptables des collectivités rencontrent dans l'utilisation de cet outil et de son appropriation par les maires, dont une bonne partie en ignorent certaines applications.
Les maires, assistés de techniciens et de directeurs administratifs et financiers (DAF), seront invités à faire des propositions de modification de la nomenclature budgétaire, jugée "vieillotte", a annoncé Ba.
"On a pensé utile de rencontrer le FERA, pour l'inviter à venir communiquer avec nous (les maires)". Selon lui, les maires ont souvent des problèmes avec le FERA.
Des échanges sont aussi prévus avec un centre avec lequel l'AMS a signé une convention pour faire bénéficier les "petites communes" de certaines compétences.
Le président de l'AMS a noté que certaines collectivités souffrent d'un déficit d'agents-voyers, chargés de l'élaboration de devis et du suivi des chantiers des mairies.
Dans son mot de bienvenue, le maire de Thiès Babacar Diop a salué l"'esprit de solidarité et de coopération" qui caractérise l'AMS.
Il a salué l' "engagement et le dynamisme" impulsés par le président de la République, qui exhortent les maires à redoubler d'efforts, pour "transformer nos communes en pôles de développement économique, social et environnemental".
Cette rencontre devrait être l'occasion de réfléchir aux "défis nombreux et complexes" auxquels sont confrontées les communes, a poursuivi Diop.
Ces enjeux qui ont pour noms, formation du personnel municipal, gestion des ressources, développement économique local, accès aux services sociaux de base, adaptation aux changements climatiques, exigent une "réponse collective, réfléchie et coordonnée", a-t-il dit.