Une fouille effectuée le 8 août sur Christal Angélique Bekker, une Sud-africaine de 41 ans en détention provisoire au centre pénitentiaire pour femmes de Beau-Bassin, a permis la découverte d'un téléphone cellulaire de couleur verte ainsi qu'un chargeur modifié de couleur noire dans une boîte en plastique en sa possession. C'est une officier de la prison qui, en procédant à la fouille, a découvert ces deux objets interdits, révélant ainsi une possible tentative d'introduction d'objets interdits en détention.
Les officiers présents ont constaté que ces objets étaient dissimulés dans une pochette noire, maintenue par un élastique pour cheveux. Immédiatement saisis, le téléphone et le chargeur modifié ont été envoyés pour une enquête plus approfondie. Interrogée par la police, la Sud-africaine a nié les accusations, affirmant ne pas avoir été présente lors de la fouille. Une inspection surprise de sa cellule n'a révélé aucun autre objet incriminant. Les autorités poursuivent leur enquête pour déterminer l'origine et les circonstances entourant la découverte des objets interdits.
Christal Angélique Bekker est en détention provisoire depuis le 5 février 2020, dans le cadre d'une affaire d'importation de drogues dangereuses. Elle est actuellement poursuivie devant la Cour d'assises. Cette affaire remonte au 25 décembre 2020, lorsqu'un couple sud-africain a été appréhendé à l'aéroport sir Seewoosagur Ramgoolam à Plaine-Magnien avec 1,1 kilo d'héroïne, dont la valeur marchande est estimée à Rs 17 millions. Les suspects, Morné Burger, âgé de 33 ans, et Christal Angelique Bekker ont été interceptés à leur arrivée sur le vol MK 852 en provenance de Johannesburg.
L'arrestation a été effectuée suite à un exercice de «profiling» réalisé par les officiers de la Customs Anti-Narcotics Section de la Mauritius Revenue Authority. Les autorités ont soumis les deux individus à un interrogatoire approfondi. À l'issue de l'enquête, Morné Burger et Christal Angelique Bekker ont avoué avoir ingéré les drogues pour éviter la détection. Les suspects ont été transférés à l'hôpital de Rose-Belle où ils ont expulsé un total de 105 boulettes d'héroïne.