Le parlement congolais a organisé du 10 au 12 août à Brazzaville, en collaboration avec ses partenaires dont le Groupe d'appui aux experts du groupe africain des négociateurs et l'Agence de développement de l'Union africaine, les journées parlementaires sur les changements climatiques.
Le coordonnateur du Hub régional climat de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), Gervais Itsoua Madzous, a encouragé les parlementaires à porter les questions climatiques dans les débats à l'hémicycle, notamment lors de l'examen des projets et propositions des lois, les séances d'interpellation du gouvernement.
Pour lui, les premières journées parlementaires de l'Afrique centrale ne sont qu'un balayage de terrain au regard de l'importance des élus du peuple qui sont appelés à apporter des solutions face à la menace du changement climatique.
« En tant que représentants du peuple, vous avez la responsabilité et un rôle central dans la ratification des instruments relatifs à la lutte contre les changements climatiques et à travers le contrôle de l'action gouvernementale au regard des engagements pris par les pays, surtout le Congo, vis-à-vis de la communauté internationale et dans les différents protocoles d'accord auxquels les pays ont souscrit », a-t-il exhorté au nom du président de la commission de la CEEAC.
Présidant la cérémonie, la deuxième questeure de l'Assemblée nationale, Destinée Hermella Doukaga, a rappelé les différentes politiques mises en oeuvre par la République du Congo depuis les années 80 dans la lutte contre les changements climatiques. D'après elle, en créant des commissions spécialisées sur le développement durable, les parlementaires congolais ont résolument épousé la cause climatique et pris le relais du combat écologique du président de la République, Denis Sassou N'Guesso.
« L'opportunité qu'offrent ces journées parlementaires est une occasion somme toute indiquée pour décortiquer, de fond en comble, les aspects liés à la question du changement climatique afin d'en tirer le sens nécessaire aux réflexions sur l'avenir », a-t-elle conclu.
