Madagascar: Anosiavaratra - 7 coups de couteau sur un cadavre

Vendredi dernier, vers 16 heures 30, la brigade de gendarmerie de Sabotsy Namehana, district Antananarivo-Avaradrano, a reçu un appel du maire de la commune d'Anosiavaratra, signalant un homme retrouvé mort et maculé de sang sur un terrain de football à Isahafa, dans la sous-circonscription.

Pour intervenir, deux gendarmes, conduits par le commandant de l'unité des forces de défense et de sécurité susmentionnée, se sont immédiatement rendus sur les lieux. Ils ont trouvé la dépouille de la victime allongée à même le sol. Après les constatations d'usage, la thèse d'un meurtre a été retenue. Le corps a été transporté au centre hospitalier de référence du district d'Anosiavaratra pour être examiné par le médecin légiste. L'examen a révélé que l'homme avait été tué de manière atroce.

Sept coups de couteau ont été décelés sur sa dépouille : un sur le visage, un sur le cou, un à l'épaule gauche, deux à la poitrine, un au ventre et deux aux bras. L'arme du crime a été retrouvée à trois mètres de la dépouille.

Identité connue

Selon les informations, ce sont des employés d'une entreprise spécialisée en infrastructure routière qui rejoingnaient Anosiarivo, commune d'Anosiala, qui ont fait cette découverte macabre. Ils ont alerté les populations environnantes après s'être rendus compte que la victime était un habitant de leur village. Âgé de 57 ans et atteint d'un AVC, cet individu venait de subir un contrôle médical chez un médecin à Sabotsy Namehana.

Il allait rentrer chez lui lorsqu'il a été attaqué. Des témoins affirment que deux personnes auraient commis ce meurtre. Les suspects se sont enfuis en direction d'Ambohimanga Rova après leur méfait. Le mobile du crime reste indéterminé. Selon les informations disponibles, le téléphone et l'argent de la victime n'ont pas été dérobés. S'agit-il d'un acte prémédité ou d'un simple acte de banditisme ? La brigade de gendarmerie de Sabotsy Namehana est saisie de cette affaire. Pour le moment, aucun suspect n'a encore été arrêté.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.