Défricher le terrain. La Compagnie Générale d'Hydroélectricité de Volobe commence son installation physique sur le site de Volobe. Vendredi, un petit comité, conduit par le ministre de l'Énergie et des Hydrocarbures ainsi que par la direction de la CGHV, s'est déplacé sur le site d'Ambodilazana. Il s'agit de la localité où la centrale hydroélectrique de Volobe est censée être aménagée.
Ce petit groupe est venu sur place pour poser la première pierre du bureau de représentation du projet Volobe Amont. C'est un pas de plus vers l'installation du projet à Volobe, indique la compagnie dans un communiqué. Une présence physique qui matérialise le début des actions locales de la société. La CGHV explique vouloir «rapprocher le projet des communautés hôtes et développer progressivement les plans stratégiques, une déclinaison du plan de gestion environnementale (PGE)». Ce bureau se trouve dans le fokontany Ambodimangan'i Volobe, commune rurale d'Ambodilazana, où la majorité des infrastructures principales du projet vont être installées. «Ce bâtiment contient à la fois différents bureaux et une grande salle dédiée aux diverses formes de dialogues et de collaborations avec les communautés. Une nouvelle étape est franchie et mène vers la concrétisation du projet Volobe Amont», indique également la société.
Pour Rémy Huber, directeur général de la CGHV, «depuis la signature des contrats avec l'État, tout s'accélère. Nous franchissons une nouvelle étape du projet. Ce bureau de représentation est notre première construction ici dans le cadre du projet Volobe. C'est un bureau permettant davantage de nous approcher de nos communautés hôtes dans l'optique de développer ensemble nos plans d'accompagnement avant la phase de construction», a-t-il annoncé vendredi. Parallèlement, la société annonce aussi le démarrage de la réfection et de la construction de la route menant à l'accès au site d'installation pour cette année. La concrétisation de ce projet d'envergure est aussi le fruit du partenariat public-privé, une collaboration entre l'État, à travers le MEH et la Société nationale d'Eau et d'Électricité (Jirama), et la compagnie.
Olivier Jean-Baptiste, ministre de l'Énergie, évoque les retombées positives de cette collaboration ainsi que du projet en général. Il explique ainsi que «ce projet va apporter beaucoup de changements positifs dans différents domaines : santé, éducation, croissance économique et bonne gouvernance».