L'annulation cette saison de la finale de la Coupe du Congo qui se joue la veille des festivités marquant la célébration de l'indépendance du pays a été confirmée, le 10 août, par la Fédération congolaise de football (Fécofoot), lors d'une communication faite aux représentants des clubs concernés par la compétition.

La compétition avait atteint l'étape des quarts de finale pour les hommes et des demi-finales en version féminine. Elle a pris un coup cette année à cause de la fermeture provisoire des installations sportives de l'Etat sur toute l'étendue du territoire national.

« Nous avons suivi par voie de presse que la finale de la Coupe du Congo ne se jouera pas cette année, mais officiellement nous n'avons pas reçu de document. Nous prenons cette conférence de presse comme une annonce officielle », a expliqué le président de la Fécofoot .

Jean Guy Blaise Mayolas a félicité les équipes, lesquelles ont montré leur volonté et détermination d'aller jusqu'au bout de la compétition. La Fécofoot a, par ailleurs, montré sa bonne volonté en décidant d'octroyer deux millions aux équipes masculines ayant atteint les quarts de finale et un million cinq cent mille aux demi-finalistes féminines pour compenser les dépenses liées à la préparation et le déplacement.

L'avenir de la Coupe du Congo a été remis en cause depuis que le vainqueur ne représente plus le pays à la Coupe africaine de la Confédération. La faute à la finale de cette coupe qui se joue le 14 août, conformément au décret n°85-1410 du 6 décembre 1985 qui l'instituait.

Les finales de la Coupe du Congo ont toujours un caractère particulier en ce sens qu'elles sont placées sous l'autorité du président de la République. C'est, d'ailleurs, lui ou son représentant qui remet le trophée à l'équipe victorieuse, puisque la compétition elle-même est inscrite dans le programme de la commémoration de la fête de l'accession du pays à l'indépendance.

Le sport participe à l'unité des peuples, au brassage de la jeunesse, au raffermissement de la paix, raison pour laquelle la Fécofoot la considère comme une fête pour les footballeurs et une compétition de prestige car « les règlements des compétitions nationales font désormais en sorte que les deux premières équipes du championnat national jouent les compétitions africaines », justifie la Fécofoot.