Matam — Le préfet du département de Matam (nord), Souleymane Ndiaye, a invité, lundi, les travailleurs affiliés au Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SDT3S) à "privilégier le dialogue et la concertation au détriment de la confrontation".
"Je voudrais, une fois encore, vous exhorter à privilégier le dialogue au détriment de la confrontation. C'est le conseil que je vous ai toujours donné lors de nos réunions de conciliation et de médiation", a-t-il dit à l'endroit des syndicalistes.
Souleymane Ndiaye s'exprimait à la fin d'une marche organisée par les membres du SDT3S, dont le cortège était parti du CDPES de Matam pour la préfecture où les syndicalistes ont remis un mémorandum au chef de l'exécutif départemental.
Le préfet a rappelé qu'en février dernier, au cours d'une rencontre avec ces représentants de travailleurs, il leur avait suggéré "d'essayer d'arrondir les angles" entre eux, relativement à leurs revendications.
Il a fait savoir que des solutions avaient été proposées à leurs revendications, dans le but de trouver un terrain d'entente entre les travailleurs membres du SDT3S et le médecin-chef de district.
"Je voudrais vous appeler à la capitalisation de ces acquis et de repartir sur de nouvelles bases en vue de privilégier encore une fois le dialogue. Je vous appelle à la négociation avec le médecin-chef de district", a-t-il insisté.
M. Ndiaye a laissé entendre que la marche que ces travailleurs venaient d'organiser est "une illustration du respect des libertés publiques au Sénégal, dans le département de Matam en particulier".
Les travailleurs affiliés au Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social ont, de leur côté, réclamé "une bonne gestion des fonds du district sanitaire de Matam", mais aussi une plus grande liberté syndicale.
À noter que des infirmiers, sages-femmes, ambulanciers et des agents de santé communautaire (ASC) ont pris part à cette marche.