« Le Témoin du Président » est un essai d'environ 208 pages, édité par l'Harmattan Cameroun. L'ouvrage du ministre délégué auprès du ministre de la Justice, garde des sceaux, Jean de Dieu Momo, paru en juillet 2023 est écrit avec le plus grand soin et avec la plus grande précision.
Dans cet essai, Jean De Dieu MOMO pousse ses réflexions et son analyse sur la notion de démobilisation et discute les implications que peuvent avoir les types d'actions à mener sur la scène politique du Cameroun.
Sans chercher à récréer de l'eau chaude, l'auteur très prolifique, ressort et dialectise la notion de démobilisation et épilogue sur les implications que peuvent avoir les types d'action à mener sur la scène politique camerounaise.
Selon lui, le champ politique est un lieu d'engagement et toute action doit être, dans la mesure du possible, un moyen de pression sur l'ordre gouvernant en vue d'améliorer les conditions de vie des citoyens.
Des chapitres entier de cet essai épiloguent largement sur cette problématique sans oublier l'importance qu'il accorde aux partis politiques assimilés à la majorité présidentielle du 09 octobre 2018.
Pour l'auteur, il "importe de souligner que le soutien de ces responsables politiques et leurs membres et sympathisants apportent dans la stabilisation et la légitimation de l'ordre dirigeant n'est pas négligeable au regard des enjeux de la compétition politique et électorale".
Ce qui explique le fait que certains d'entre eux soient "promus" selon ses propres termes à de hautes responsabilités gouvernementales et administratives dont lui himself.
Au-delà de cela, ce chef d'oeuvre est une invite pour notre Nation à tourner le dos aux idées reçues et constructions de division véhiculées et entretenues par ceux qui sont à l'affût de tout ce qui tend à nous fragiliser. L'auteur parle de qui ? Lui seul pourra répondre à ce questionnement.
Jean de Dieu Momo à travers « Le Témoin du Président », veut montrer que la démobilisation politique est une action qui peut « très bien traduire le niveau de rationalité de certains citoyens au sens où elle n'implique pas nécessairement un manque d'intérêt pour la politique »..
Pour le ministre, « le champ politique est un lieu d'engagement et toute action doit être, dans la mesure du possible, un moyen de pression sur l'ordre gouvernant en vue d'améliorer les conditions de vie des citoyens ».