Injustice ou dysfonctionnement du système ? Telles sont les questions que se posent les Bhagan. Pour cause : Ashley Bhagan, qui souffre de schizophrénie, se retrouve dans une situation désespérante depuis la suspension de sa pension d'invalidité en juillet 2024. Malgré un état de santé inchangé, la Sécurité sociale a décidé d'interrompre ses paiements, invoquant une réévaluation du degré d'invalidité par le Conseil médical, qui l'a jugé inférieur à 60 %.
Cette décision a plongé la famille d'Ashley dans l'incertitude. Sa mère, dévastée, s'interroge. «Comment peut-on dire qu'il n'est plus invalide alors que sa schizophrénie est bien présente et le rend incapable de travailler ?» Malgré plusieurs démarches auprès des autorités compétentes, aucune solution n'a été trouvée. Pour aggraver la situation, le ministère de la Sécurité sociale a informé la famille qu'il faudra attendre janvier 2025 pour un dénouement. Ashley devra passer à nouveau devant un board pour déterminer s'il est éligible à la pension. «Mo garson fek pas lor board. Zot fek trouve ki vremem li ena sa problem-la e ki li bizin so pansion. Kouma du jour au lendemain, nou kapav koup pansion enn dimounn koumsa?»
La mère d'Ashley, ne sachant plus comment subvenir aux besoins de son fils d'ici là, est à bout de forces. Elle s'inquiète de son avenir et de la façon dont elle pourra lui assurer le minimum nécessaire jusqu'à ce que la situation soit résolue. Le ministère a, pour sa part, promis de suivre l'affaire de près et d'apporter une réponse rapide. Mais, pour l'instant, la famille Bhagan reste dans l'attente, espérant une issue favorable à ce drame qui les touche de plein fouet. Néanmoins, nous apprenons que pour les pensions et tous les paiements ont une date d'expiration et que les démarches doivent être mises à jour sur un board.