Congo-Kinshasa: Répression de la traite des personnes au pays - Au cours de l'année écoulée, des tribunaux congolais ont condamné 50 bourreaux en faveur des 90 victimes, selon Chantal Mulop

En marge de la commémoration le 30 juillet de la journée mondiale contre la traite des personnes, l'ambassade des Etats-Unis à Kinshasa a eu à organiser une table ronde avec des partenaires locaux dont la Coordinatrice du service de la jeunesse et de la lutte contre les violences sexuelles et la traite des personnes, conseillère du Président de la République, Mme Chantal Yelu Mulop, la Lizadeel, la Dynamique de lutte contre le trafic humain. C'était dans les locaux du Centre culturel américain.

A cette occasion, l'ambassadeur des Etats-Unis Lucy Tamlyn a déclaré que le gouvernement américain accorde une grande importance à l'aide apportée aux survivants de la traite des personnes et à la lutte contre la stigmatisation dont elles font souvent l'objet. Quelques statistiques ont été évoquées par Chantal Mulop en termes des avancées dans cette lutte notamment la répression devant les cours et tribunaux ayant abouti à la condamnation de 50 bourreaux en faveur des 90 victimes recensées durant 2023.

Elle a ainsi plaidé pour la sensibilisation de toutes les couches sociales et la communication à accroître sur les différentes formes de traite et ses méfaits, l'accompagnement de tous les partenaires. Une sorte de synergie de collaboration s'est ainsi dessinée en vue d'unir des efforts pour endiguer ce phénomène qui déshumanise les humains.

Quel état des lieux faire à ce jour de la lutte contre la traite des personnes en Rdc, depuis que la loi y relative est entrée en vigueur en 2021 ? Quel bilan de cette lutte ? Est-ce que la sensibilisation de la population aux différentes formes de la traite est bien menée ? Quelle en est la solution ? C'est la problématique qu'aborde le magazine de promotion des droits et devoirs. Droit et Citoyenneté est une production de Jeef NGOY MULONDA.

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