Le professeur Ngoma Binda propose la réduction du nombre des partis politiques qui foisonnent en Rdc sans résultat satisfaisant sur le terrain. On en compte aujourd'hui près de 1000, et avec les élections de 2028, on pourra certainement atteindre 2000.
La plupart de ces partis naissent à la veille des élections puis disparaissent, lorsqu'ils échouent aux élections. Certains ne disposent d'aucun mécanisme d'encadrement de leurs membres : pas d'école idéologique, pas d'éducation à la base. Et les sociétaires du parti se considèrent comme étant des militants, des combattants, semeurs des troubles comme la force du progrès. Fidec, Front des Indépendants pour la Démocratie Chrétienne, parti de la gouverneure du Lwalaba Fifi Masuka dispose d'une école idéologique de ses membres, d'après un de ses hauts cadres, Guelord Tshitumpa.
D'où, dans ce magazine de promotion des droits et devoirs, nous évoquons avec le professeur Ngoma Binda et Fidec "Le rôle d'un parti politique dans une démocratie". Quel rôle doit-il jouer dans une démocratie comme la nôtre ? Quelle perception peut-on se faire de l'éducation citoyenne des militants des partis politiques congolais ? Est-que la démocratie peut-elle fonctionner correctement avec la prolifération des partis politiques gérés souvent comme des boutiques familiales en Rdc ?