Gabon: Exploitation du pétrole gabonais - La China Zhenhua Trading se dit prête à financer

13 Août 2024

Selon les prévisions, les recettes pétrolières du Gabon devraient connaître une baisse progressive au cours des prochaines années. Ces recettes passeraient, selon les prévisions, de 1020,7 milliards de FCFA en 2023 à 765,2 milliards de Fcfa en 2024, 695 milliards de Fcfa en 2025 et 661,4 milliards de Fcfa en 2026. Ce qui représentait une baisse de 35 % entre 2023 et 2026.

Il faut donc prendre les devants   à travers une stratégie   de promotion très   agressive du bassin sédimentaire gabonais pour attirer de gros investisseurs et partenaires   dont les chinois.

C’est certainement dans ce cadre   que la China Zhenhua Trading, société chinoise spécialisée dans l'exploration, la production et le commerce de produits pétroliers, a récemment entamé des discussions avec les autorités gabonaises dans l'optique d'investir dans le bassin sédimentaire gabonais, en particulier dans l'exploitation du brut gabonais.  Rapporte Nouveau Gabon.  Dans ce cadre, ajoute la source, cette société, présentée comme le 4e opérateur pétrolier chinois, a rencontré au Gabon les ministres de l'économie et du pétrole afin de leur faire part de son désir de collaborer avec le Gabon dans ce secteur et dans d'autres domaines pour un partenariat gagnant-gagnant. L'entreprise envisage d'investir dans l'exploitation du pétrole au Gabon et d'accompagner le pays dans le renforcement des capacités de stockage de l'or noir.

«Nous aimerions coopérer avec le Gabon pour le financement et la construction des infrastructures pétrolières, ainsi que pour le transfert de savoir-faire », a affirmé Xu Hongyu, vice-président de la China Zhenhua Trading.

Selon le ministère de l'économie, « l'entreprise chinoise dispose d'une expertise de pointe qu'elle souhaite partager avec notre pays dans le cadre d'un partenariat mutuellement bénéfique. La société chinoise s'intéresse à notre bassin sédimentaire pour une production principalement terrestre. Elle envisage de déployer prochainement au Gabon ses équipes techniques afin de mener des négociations approfondies avec les autorités gabonaises, dans l'optique de s'implanter durablement au Gabon »

Par ailleurs, des mesures ont déjà été prises pour faciliter l'installation de cette société au Gabon. « Nous avons déjà reçu des orientations des plus hautes autorités pour faciliter l'accès de ces blocs à la société », a affirmé Marcel Abéké.

Rappelons que depuis novembre 2018, l'État gabonais a lancé une campagne de mise aux enchères des blocs pétroliers maritimes sous forme d'appel d'offres. La mise aux enchères de ces blocs pétroliers avait pour mais, selon le ministère du Pétrole, entre autres, de lutter contre le déclin de la production à long terme et de renouveler les réserves du pays par l'intensification de l'exploration. Malheureusement, ces blocs pétroliers n'ont pas généré beaucoup d'engouement. Sur les 75 blocs mis en vente, seuls un tiers ont réellement intéressé les autorités gabonaises.

Avant la China Zhenhua Trading, une autre société chinoise avait également montré la semaine dernière son intérêt pour investir dans le bassin sédimentaire du Gabon. Cet intérêt des entreprises chinoises pour le secteur pétrolier gabonais intervient dans un contexte où le Gabon tente de diversifier son économie en particulier la part du pétrole dans son produit intérieur brut (Pib), qui représente environ 50% du Pib.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.