En RDC, depuis l'avènement de la démocratie vers les années 90, les partis politiques ne cessent de voir le jour. Et à chaque cycle électoral depuis 2006, on assiste à une forte vague de création des partis politiques, les uns chapeautés par une autorité morale et les autres par un président du parti.
Au dernier cycle électoral, on a dénombré près de 900 partis politiques enregistrés au ministère de l'intérieur. Mais au regard des intérêts égoïstes des leaders de ces formations politiques et des alliances qui se font et se défont entre les partis en fonction des enjeux de l'heure, bon nombre d'observateurs de la scène politique congolaise, se posent des questions sur les vraies motivations qui seraient à la base de la création de ces partis politiques.
La plupart des leaders de ces partis sont toujours à la recherche d'un positionnement pour un poste politique ou un poste de gestion des affaires de l'Etat, et ne se soucient guère de bien encadrer leurs membres et à les imprégner des valeurs, du rôle et des véritables aspirations d'un parti politique. Bien souvent, ils sont à l'affût des joutes politiques qui peuvent leurs intérêts personnels et en profitent pour manipuler leurs membres en particulier et la population en général afin d'assouvir leurs propres ambitions.
L'échange des auditeurs citoyen a été orienté par le professeur Roland Vele Mukelenge, Dr. en Philosophie politique des Universités Coréennes, diplômé en Sociologie politique et doyen de la faculté de Psychologie, Sciences et Education de l'Université de Bandundu et aussi Recteur intérimaire de l'Université du CEPROMAD de Bandundu-ville.