Les chefs des secteurs de différents territoires du Nord-Kivu ont affirmé, mardi 13 aout, faire face au manque de moyens financiers faute de la rétrocession, aux conflits coutumiers et groupes armés.
A Radio Okapi, ces autorités politico-administratives ont fait savoir que ces fléaux entravent le fonctionnement de leurs entités.
« En ce qui concerne les problèmes communs, nous avons évoqué la problématique de la rétrocession, que ce soit au niveau national, mais aussi au niveau provincial, qui est vraiment absente, deuxième problème c'est par rapport à la suspension des activités du Comite consultatif de règlement des conflits coutumiers (CCRCC) qui, pour nous, constitue une source d'insécurité dans nos entités. Le troisième problème, c'est le problème de l'insécurité », a laissé entendre, Kasereka Mapati, chef de secteur de Ruwenzori.
Cette autorité traditionnelle a également sollicité l'accompagnement du Gouvernement pour les aider à relever ces défis qui entravent leur gestion.
« Nous sommes satisfaits par rapport à la plupart de questions, parce qu'il y a certaines questions qui ne relèvent pas de sa compétence, cependant, tout ce qu'il peut faire c'est de nous accompagner en faisant le plaidoyer au niveau national, pour que certaines de nos questions puisse trouver des réponses », a ajouté Kasereka Mapati.
La province du Nord-Kivu fait face aux groupes armés et rebelles M23 qui écument cette partie du pays du pays.