« Aucun acompte des frais scolaires ne doit être exigé avant la rentrée scolaire 2023-2024 », a décidé la ministre d'Etat en l'Education, Raïssa Malu.
Cette décision est l'une des cinq mesures contenues dans sa note publiée le 13 août courant.
Ce document est adressé aux directeurs des provinces éducationnelles avec copie à tous les responsables de l'éducation à travers le pays.
Raïssa Malu vise à corriger plusieurs pratiques érigées en système dans beaucoup d'écoles.
La ministre de l'Education accorde par exemple, la liberté aux parents d'acheter les fournitures scolaires, uniformes et autres tenues d'éducation physique au marché de leur choix.
L'achat obligatoire dans les écoles n'est donc plus de mise.
S'agissant des frais, Raissa Malu décrète la fin du paiement des frais scolaires en devises étrangères tant dans les classes de maternelle que dans celles du primaire que ce soit dans les établissements privés que ceux publics.
Ce document précise aussi le caractère non seulement gratuit des inscriptions, mais celles-ci doivent avoir lieu dans le respect du calendrier scolaire.
La ministre supprime aussi les tests et les frais d'inscription pour les nouveaux élèves, ainsi que les frais de réinscription pour les anciens.
Enfin, Raissa Malu précise qu'aucun élève ne peut être exclu à cause de son appartenance ethnique, raciale, religieuse ou pour non-paiement des frais scolaires.
Rappelons qu'une bonne partie de ces mesures ont toujours été prises par les différents ministres de tutelle, mais leur application a toujours posé des problèmes.