Rapport McKinsey : L'informatique dématérialisée pourrait générer une valeur de 797 milliards de dollars pour les entreprises africaines et européennes d'ici à 2030.
Les entreprises africaines ont 45 % de charges de travail dans le cloud public, devant l'Amérique du Nord et la Chine.
Les secteurs clés tels que la banque, les télécommunications, le pétrole et le gaz sont ceux qui ont le plus à gagner, mais les obstacles réglementaires et la pénurie de talents restent des défis à relever.
Selon un nouveau rapport de McKinsey & Company, l'informatique dématérialisée pourrait générer une valeur de 797 milliards de dollars pour les entreprises d'Afrique et d'Europe d'ici à 2030.
L'enquête menée par le cabinet de conseil en gestion auprès de plus de 50 grandes entreprises africaines a révélé qu'en moyenne 45 % de leurs charges de travail sont déjà hébergées dans le cloud public, soit un taux d'adoption égal ou supérieur à celui de l'Amérique du Nord et de la Chine.
"Les premières indications montrent que l'Afrique évolue rapidement vers le cloud, et il n'y a aucun signe de ralentissement", a déclaré Sven Blumberg, associé principal chez McKinsey.
Points clés à retenir
McKinsey prévoit que le marché mondial de l'informatique dématérialisée atteindra 3 000 milliards de dollars, une grande partie de cette valeur étant à saisir en Afrique et en Europe. Des secteurs clés tels que la banque, les télécommunications, le pétrole et le gaz sont susceptibles d'en tirer le plus grand profit. Toutefois, le rapport a également mis en évidence des obstacles tels que les contraintes réglementaires et la pénurie de talents que les entreprises africaines doivent surmonter pour tirer pleinement parti du potentiel de l'informatique dématérialisée. La collaboration entre les organisations, les régulateurs et les fournisseurs de services sera cruciale, selon les auteurs.