- L'économie de la zone de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a progressé de 5,1% au 1er trimestre 2024, sous l'effet d'une activité économique soutenue.
- La Côte d'Ivoire arrive en tête avec une croissance de 6,3 %, suivie par le Togo (6,1 %) et le Bénin (6 %), tandis que le Sénégal a enregistré une croissance de 4,7 %.
- Le Niger a connu une baisse de 0,1 % en raison de crises politiques, sécuritaires et climatiques ; le Burkina Faso et le Mali ont connu une croissance de 3,9 % et 4,9 % respectivement.
L'économie de la zone de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a progressé de 5,1 % au cours des trois premiers mois de l'année 2024 contre 5,6 % à la même période de l'année précédente, selon les chiffres de la banque centrale régionale BCEAO.
La croissance a été principalement tirée par la bonne tenue de l'activité économique. Parmi les huit pays de la zone, la Côte d'Ivoire (le plus grand) a enregistré le taux de croissance le plus élevé avec 6,3 %, suivi du Togo avec 6,1 % et du Bénin avec 6 %.
Le deuxième pays de la zone, le Sénégal, a connu une croissance de 4,7 % au premier trimestre 2024. Le Niger, frappé par un coup d'État, a enregistré les pires résultats avec une baisse de 0,1 % en raison de crises politiques, sécuritaires et climatiques. À l'inverse, d'autres pays dirigés par des militaires, le Burkina Faso et le Mali, ont progressé de 3,9 % et 4,9 %.
Key Takeaways
Les économies de l'UEMOA ont enregistré une croissance moyenne du PIB de 6 % entre 2013 et 2018 et de plus de 5 % chaque année depuis lors, sauf en 2020 (COVID-19). Ces économies sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. En 2024, quatre d'entre elles figureront parmi les dix économies à la croissance la plus rapide au monde, selon les projections du FMI.
La région dispose également d'un environnement politique plus favorable offrant aux entreprises une voie d'expansion régionale relativement facile en raison de la culture, de la langue, des réglementations et de la monnaie communes. L'Afrique de l'Ouest francophone offre donc certaines des meilleures perspectives d'investissement du continent. Cependant, elle est souvent négligée en raison des barrières linguistiques et du manque de contexte local de la part des investisseurs. D'une part, la bourse des valeurs mobilières de la BRVM est le portail par lequel les investisseurs peuvent capitaliser.