Le 1er septembre 2024 marquera une étape clé dans les relations entre la Côte d'Ivoire et le Maroc. avec l'instauration de visas pour les ivoiriens.
« Ainsi, pour les visas ordinaires : Tourisme, Travail, colloques et conférences, étudiants et chercheurs, regroupement familial, visiteur, séjour médical, il faudra à la date indiquée plus débourser comme frais, pour une seule entrée 14.000 Fcfa. Pendant que pour deux ou multiples entrées, payer 20.000 Fcfa.», nous a indiqué une source diplomatique.
Selon LADIPLOMATIQUE D'ABIDJAN qui rapporte également l'information, l'ambassade de la République de Côte d'Ivoire à Rabat a récemment informé le ministère des affaires étrangères, de la coopération africaine et des marocains résidant à l'étranger du Royaume du Maroc d'une décision significative : l'instauration d'un visa d'entrée pour les détenteurs de passeports ordinaires ivoiriens désirant se rendre au Maroc, à partir de cette date.
Cette mesure, ajoute le confrère est valable pour une durée de deux ans, suscite des interrogations sur ses implications et les raisons qui l'ont motivée. Contexte et raisons de la décision La décision d'imposer un visa d'entrée aux Ivoiriens en partance pour le Maroc pourrait être perçue comme une réponse à des dynamiques migratoires spécifiques.
Selon l'agence européenne Frontex, environ 14 000 Ivoiriens font partie des migrants ayant débarqué sur l'île italienne de Lampedusa. Ce que les autorités ivoiriennes ont toujours contesté. Pour elles, ces chiffres ne reflètent pas la réalité. C'est pourquoi, elles envisagent la mise en place de visas avec certains pays du Maghreb dont le Maroc. Surtout que les deux pays entretiennent des relations solides, tant sur le plan diplomatique qu'économique depuis des années.
Cette mesure pourrait répondre à des préoccupations sécuritaires et économiques, mais aussi à la nécessité de s'adapter aux réalités migratoires actuelles. En l'absence d'explications officielles sur les raisons exactes de cette décision, diverses hypothèses peuvent être émises, telles que la régulation des migrations économiques ou la gestion des étudiants étrangers, nombreux à choisir le Maroc pour leurs études supérieures.