- Lucky ONE obtient 3 millions de dollars en obligations convertibles auprès d'investisseurs clés tels que Lorax Capital Partners et DisrupTech Ventures.
- Le financement permettra à Lucky ONE de se développer sur de nouveaux marchés régionaux et de renforcer sa plateforme de crédit.
- La société vise à atteindre la rentabilité d'ici le premier trimestre 2025, en mettant l'accent sur l'amélioration de ses offres de crédit.
Lucky ONE, l'une des principales sociétés de crédit à la consommation en Égypte et au Maroc, a levé 3 millions de dollars dans le cadre d'un tour de financement par obligations convertibles.
L'investissement, obtenu auprès de bailleurs de fonds existants, notamment Lorax Capital Partners, KEM et DisrupTech Ventures, servira à étendre la plateforme de crédit de la société et à faciliter son entrée sur de nouveaux marchés régionaux.
Le financement marque une étape importante pour la société qui accélère son chemin vers la rentabilité, avec pour objectif le premier trimestre 2025. Lucky ONE prévoit d'utiliser ce nouveau capital pour améliorer ses offres de crédit.
Points clés à retenir
Le crédit fait tourner le monde. Les gouvernements, les entreprises et les particuliers ont tous besoin d'emprunter pour fonctionner et se développer. Cependant, l'accès au crédit est un défi majeur en Afrique. En 2023, alors que la dette mondiale atteignait le chiffre record de 307 000 milliards de dollars, de nombreux Africains avaient encore du mal à obtenir des prêts et d'autres formes de crédit. Plusieurs raisons expliquent pourquoi il est si difficile de prêter aux Africains par rapport à d'autres régions du monde.
L'un des principaux obstacles à l'accès au crédit en Afrique est l'absence de comptes bancaires et de services financiers formels pour une grande partie de la population. Des pays comme le Maroc (71 %), l'Égypte (67 %) et le Nigeria (60 %) se classent parmi les premiers au monde pour ce qui est des populations non bancarisées. En Afrique, plus de 350 millions de personnes n'ont jamais eu de compte bancaire. Sans cette empreinte financière de base, il devient extrêmement difficile d'accéder au crédit auprès des prêteurs traditionnels tels que les banques. Cette population non bancarisée est automatiquement exclue.