- Mobius Motors, un constructeur automobile basé au Kenya, est confronté à des difficultés financières et va cesser ses activités en vertu de la loi sur l'insolvabilité à Nairobi, au Kenya.
- L'assemblée des créanciers du 15 août 2024 approuvera la nomination de KVSK Sastry en tant que liquidateur chargé de superviser le processus de liquidation de Mobius Motors.
- Nicolas Guibert, directeur de Mobius, a annoncé la décision de procéder à une liquidation volontaire lors d'une récente assemblée des actionnaires, conformément à la loi sur l'insolvabilité.
Mobius Motors, un constructeur et assembleur de véhicules né au Kenya, est sur le point de cesser ses activités en vertu de la loi sur l'insolvabilité en raison de difficultés financières qui l'ont empêché de régler ses fournisseurs et de payer les salaires.
Une réunion des créanciers est prévue le 15 août 2024 à l'usine Mobius de Nairobi, au Kenya, afin d'approuver la nomination de KVSK Sastry en tant que liquidateur chargé de superviser le processus. Après avoir échoué à sauver l'entreprise au cours de l'année écoulée, Mobius Motors a décidé de procéder à une liquidation volontaire.
Nicolas Guibert, directeur de Mobius, a déclaré dans un avis : "Lors d'une réunion des actionnaires tenue le 5 août 2024, il a été décidé de placer la société en liquidation conformément à l'article 393(1) (b) de la loi sur l'insolvabilité et de nommer KVSK Sastry en tant que liquidateur pour liquider la société."
Key Takeaways
La nouvelle de la fermeture de Mobius Motors a suscité des discussions sur l'impact des politiques gouvernementales sur l'industrie de la mobilité et sur l'économie plus large de l'Afrique de l'Est. La loi kényane de 2015 sur l'insolvabilité permet aux entreprises de fermer si le conseil d'administration décide "par résolution spéciale qu'elle soit liquidée volontairement".
Mobius Motors, qui a obtenu 56 millions de dollars au cours de cinq cycles de financement, produisait des SUV à bas prix destinés aux petites et moyennes entreprises (PME) dans des secteurs tels que l'infrastructure, l'agroalimentaire et l'approvisionnement, en particulier dans les zones reculées où les véhicules doivent résister à des terrains accidentés. La fermeture de l'entreprise soulève des questions sur les défis auxquels est confrontée l'industrie de la mobilité au Kenya, notamment en ce qui concerne la viabilité financière et le rôle des politiques gouvernementales de soutien dans la promotion de la fabrication locale et de l'innovation.