- Le taux d'inflation annuel du Ghana est tombé à 20,9 % en juillet, son niveau le plus bas depuis 28 mois, ce qui représente la plus faible augmentation des prix depuis mars 2022.
- La baisse de l'inflation est un développement positif pour les efforts de contrôle de l'inflation de la Banque du Ghana, avec la possibilité d'un assouplissement de la politique monétaire plus tard dans l'année.
- Malgré les précédentes baisses de taux d'intérêt, les responsables politiques ont maintenu le taux directeur à 29 % en raison des inquiétudes suscitées par la faiblesse de la monnaie locale et ses effets inflationnistes.
L'inflation annuelle au Ghana a ralenti pour atteindre son niveau le plus bas depuis 28 mois en juillet, passant de 22,8 % en juin à 20,9 %, marquant ainsi le rythme le plus lent de l'augmentation des prix depuis mars 2022.
Cette baisse est un signe positif pour les efforts de la Banque du Ghana visant à contrôler l'inflation, qui est restée au-dessus de la fourchette cible de 10 % de la banque centrale pendant plus de trois ans. Le ralentissement pourrait créer une marge de manoeuvre pour un nouvel assouplissement de la politique monétaire plus tard dans l'année.
Auparavant, les responsables politiques avaient surpris les marchés en réduisant les taux d'intérêt en janvier, mais depuis lors, ils ont maintenu le taux directeur à 29 %, compte tenu des inquiétudes suscitées par la faiblesse de la monnaie locale et de son impact potentiel sur l'inflation.
Points clés à retenir
Lors de la réunion du comité de politique monétaire de la Banque du Ghana du 26 juillet, le gouverneur Ernest Addison a souligné les inquiétudes concernant les pressions sur le taux de change, l'augmentation des tarifs des services publics et les prix des carburants, notant que ces facteurs ont contribué à un "profil d'inflation légèrement élevé" pour l'année.
Malgré ces défis, le sentiment du marché à l'égard du Ghana s'améliore, en grande partie grâce aux réformes économiques en cours et à la poursuite attendue des décaissements de prêts dans le cadre d'un programme de 3 milliards de dollars avec le Fonds monétaire international. Ces développements devraient renforcer la confiance dans les perspectives économiques du pays.