- Mobius Motors, un constructeur automobile basé au Kenya, accepte une offre d'acquisition de 100 % de la part d'un acheteur non divulgué, la transaction devant être finalisée dans les 30 jours.
- L'entreprise reporte l'assemblée des créanciers, initialement prévue pour approuver la nomination de KVSK Sastry en tant que liquidateur, afin de tenir compte des négociations d'acquisition en cours.
- Le directeur Nicolas Guibert confirme l'acceptation de l'offre, signalant des changements significatifs dans l'actionnariat et les activités futures de Mobius Motors.
Mobius Motors, le constructeur automobile basé au Kenya, a accepté une offre de rachat à 100 % de la part d'un acheteur dont l'identité n'a pas été révélée, une semaine seulement après avoir annoncé sa fermeture.
Le directeur Nicolas Guibert a confirmé que l'entreprise avait accepté l'offre le 14 août, bien que l'identité de l'acheteur n'ait pas été révélée. La transaction devrait être finalisée dans les 30 jours.
En conséquence, Mobius a reporté une réunion des créanciers initialement prévue le 15 août à son usine de Nairobi, qui devait approuver KVSK Sastry en tant que liquidateur pour la procédure de liquidation, afin de tenir compte des négociations d'acquisition en cours.
Points clés à retenir
Mobius était sur le point de cesser ses activités en vertu de la loi sur l'insolvabilité en raison de graves difficultés financières, notamment des dettes impayées à l'égard des fournisseurs et des salaires. La décision de procéder à une liquidation volontaire a été prise à l'issue d'une assemblée générale des actionnaires qui s'est tenue le 5 août 2024.
Les listes des créanciers et les formulaires de procuration ont été mis à la disposition des intéressés dans les bureaux de l'entreprise. Fondée en 2009 par l'entrepreneur britannique Joel Jackson, Mobius visait à créer un SUV robuste adapté aux conditions africaines, en lançant son premier modèle en 2014. L'entreprise a réussi à lever 56 millions de dollars au cours de cinq tours de financement, le principal bailleur de fonds étant la société britannique Playfair Capital. Malgré ces efforts, des difficultés financières ont conduit à la quasi-fermeture de l'entreprise avant la récente offre d'acquisition.