Un décret de la Première Ministre attendu dans les jours à venir, pourrait consacrer la mise en oeuvre de toutes ces nouvelles mesures annoncées.
Misère croissante
A grand risque, la misère de la population s'accroît chaque jour davantage. Et, depuis sa nomination, le 1er avril 2024 et son investiture, Judith Suminwa Tuluka, la toute nouvelle Première Ministre, qui en est, du reste, très consciente, est déterminée à prendre le taureau par les cornes.
Hier, en effet, lors d'un briefing organisé dans les installations de la Rtnc, à Lingwala, Daniel Mukoko Samba, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Economie Nationale et Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et Médias, Porte-Parole du Gouvernement, se sont longuement montrés, eux aussi, plus que jamais engagés à expliquer les mesures prises, les avantages escomptés à court terme, la nécessité de l'implication de tous, y compris, les opérateurs économiques et, surtout, l'intérêt d'arrêter des spéculations inutiles autour des prix et autres importations des biens dont l'incidence sur la vie des congolais au quotidien engendre des conséquences néfastes.
A tout prendre, ce briefing a permis à ces deux Membres du Gouvernement Suminwa, nouvellement investi, de revenir sur les mesures prises contre la vie chère lors de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 9 août 2024.
Ils ont, en effet, évoqué l'épineuse question de la spéculation ainsi que de la surenchère dans le domaine économique dont les auteurs risquent, désormais, d'écoper des sanctions sévères.
Au sujet de mesures prises contre la vie chère, Daniel Mukoko Samba parle de droits de douane où il a été décidé de réduire de 50%. Sur la redevance rémunératoire informatique, il a été décidé de réduire de 2,5% de la valeur CIF. Il a été décidé, par ailleurs, de la supprimer pour neuf produits.
Une réunion est prévue avec les opérateurs économiques sur les dispositions à prendre pour certifier les stocks anciens qui avaient déjà supporté le total des prélèvements et les nouveaux qui ne supporteront qu'une partie.
Il est question de vérifier aussi que les gains enregistrés bénéficieront aux consommateurs.
Il y a lieu de noter que les 9 produits concernés sont : la viande, la volaille, le poisson, le poisson salé, le riz importé, le sucre, le lait en poudre, l'huile végétale et le maïs.
Il est revenu, enfin, sur les différentes taxes et impôts payés par les opérateurs économiques sur les mêmes produits. Ce qui contribue à l'augmentation exponentielle des prix des denrées alimentaires.