- Quelle est la situation actuelle de l'épidémie de variole de singe en Afrique ?
- 17 541 cas de Mpox dont 517 décès ont été reportés dans 12 pays africains en 2024:
- 1 en Afrique australe : Afrique du Sud
- 3 Afrique de l'Est : Kenya, Rwanda, Ouganda
- 5 en Afrique centrale : RDC, Burundi, RCA, Congo Brazza, Cameroun
- 3 en Afrique de l'Ouest : Nigéria, Côte d'Ivoire, Libéria.
- Ceci représente un accroissement de 160% comparativement à l'année 2023.
- La RDC est le pays qui a le plus des cas reportés à ce jour avec 96% des cas et 97% des décès
- Pourquoi la déclarer une urgence de santé continentale ?
La déclaration de Mpox comme une urgence de santé continentale par Africa CDC est une décision stratégique qui vise à renforcer la réponse collective et coordonnée face à l'épidémie sur l'échelle du continent.
Elle permettrait de mobiliser les ressources nécessaires, de renforcer la coordination régionale, de sensibiliser davantage, et d'assurer une réponse rapide et efficace pour maîtriser la propagation de la maladie et protéger la santé publique sur le continent.
- Les principales raisons pour lesquelles Africa CDC déclare Mpox comme une urgence de santé continentale impliquent notamment:
- L'expansion rapide de Mpox, au-delà des pays et zones non endémiques et qui rapportent pour la première fois des cas. Cette expansion géographique rapide nécessite une réponse urgente et coordonnée pour prévenir une propagation incontrôlée.
- L'augmentation rapide du nombre de cas dans plusieurs pays africains indique une urgence croissante qui pourrait surcharger les systèmes de santé déjà fragiles. Cela se voit aussi dans le nombre de décès qui est en constante augmentation
- Mpox a un impact majeur sur les systèmes de santé. Sa propagation pourrait accabler les systèmes de santé déjà stressés par d'autres épidémies ou pandémie (COVID-19). La déclaration va aider à trouver les ressources nécessaires pour éviter la réduction de la capacité de ces systèmes à répondre efficacement à d'autres urgences sanitaires.
- La déclaration d'une urgence va aider à lutter contre la stigmatisation et la désinformation en facilitant une communication claire et cohérente à travers le continent. Cela peut également encourager les populations à signaler les cas et à rechercher des soins médicaux sans crainte de discrimination.
- La déclaration d'une urgence de santé continentale va encourager les pays à être plus transparents et à rapporter les cas plus rapidement, ce qui est essentiel pour une réponse efficace.
- La déclaration va catalyser la mobilisation de ressources financières, techniques et logistiques à travers le continent et au-delà. Cela va inclure l'accélération de l'approvisionnement en vaccins, médicaments, et équipements de protection.
- La déclaration va attirer une plus grande attention de la communauté internationale et favoriser la collaboration avec des partenaires mondiaux, y compris l'OMS, pour obtenir un soutien supplémentaire et coordonné.
- La déclaration peut également faciliter la mise en place de mesures de contrôle des frontières et des mouvements de population pour limiter la propagation transfrontalière du virus
- La déclaration vise non seulement à protéger les populations africaines, mais aussi à prévenir la propagation de Mpox à l'échelle mondiale, en contenant l'épidémie avant qu'elle ne devienne une crise sanitaire mondiale.
- En déclarant Mpox une urgence, Africa CDC peut mieux préparer le continent à faire face non seulement à cette épidémie, mais aussi à d'autres menaces émergentes, en construisant une résilience durable dans les systèmes de santé.
- Concrètement, qu'est-ce que cela va changer pour les populations que cela soit décrété comme une urgence de santé publique ?
Cette notification va changer beaucoup de choses à partir de maintenant :
- Africa CDC va coordonner la réponse continentale et travailler avec tous les partenaires afin de fournir un soutien aux pays pour contenir l'épidémie. Les États membres seront tenus de partager les informations de manière rapide et transparente.
- La déclaration oblige les États membres à notifier a Africa CDC toute mesure sanitaire mise en place en réponse à l'urgence. Africa CDC diffusera les informations à tous les États membres, améliorant ainsi la prise de conscience globale de la situation.
- Africa CDC peut émettre des recommandations temporaires visant à prévenir ou réduire la propagation internationale de la maladie et à éviter toute interférence inutile avec le trafic et le commerce internationaux.
- La déclaration de PHECS entraîne souvent une augmentation du financement et des ressources provenant des organisations internationales, des gouvernements et des donateurs. Cela va inclure un soutien financier, des fournitures médicales et le déploiement de personnel de santé dans les zones touchées.
- Les pays sont tenus de renforcer leurs systèmes de surveillance et de rapport pour détecter et répondre efficacement à l'urgence. Il y aura amélioration de la collecte de données et du rapportage à Africa CDC pour mieux surveiller la situation et ajuster les stratégies de réponse.
- Africa CDC communiquera les risques et les mesures appropriées au public et conseille sur la manière de réduire l'exposition et la propagation. Cela peut inclure des directives sur l'hygiène, des avis de voyage et des mesures de santé publique.
- La déclaration va accélérer la recherche et le développement de diagnostics, de traitements et de vaccins. Des efforts collaboratifs seront établis pour accélérer les essais cliniques et les approbations réglementaires.
- La déclaration de PHEIC favorise la solidarité internationale et encourage les pays à se soutenir mutuellement par le partage des connaissances, l'allocation des ressources et des initiatives conjointes.
- Comment expliquer cette recrudescence en Afrique de l'Est et Centrale ?
Le manque des ressources et des mesures de lutte en Afrique explique en grande partie cette recrudescence. Quand l'OMS avait déclaré Mpox comme urgence sanitaire de niveau international entre Juin 2022 à Mai 2023, les pays occidentaux avaient bénéficié des vaccins, des médicaments et de mesures de renforcement de leurs systèmes de santé. Ils avaient ainsi réduit sensiblement le nombre des cas et l'urgence sanitaire de niveau international avait été levé. Au même moment, en Afrique, les cas continuaient à augmenter parce que l'Afrique n'avait pas bénéficié de toute cette assistance. Cette indifférence de la communauté internationale avait aussi été vu durant la période de COVID.
D'autres facteurs qui interviennent et expliquent cette recrudescence sont :
- Dans de nombreuses régions d'Afrique de l'Est et Centrale, les populations humaines vivent en proximité immédiate avec la faune sauvage, notamment dans les zones rurales et forestières. Les interactions fréquentes entre les humains et les animaux (comme les rongeurs et les primates, qui sont des réservoirs naturels du virus Mpox) augmentent le risque de transmission zoonotique. La manipulation de viande infectée ou le contact avec des animaux porteurs du virus peuvent entraîner une transmission directe du virus aux humains.
- La déforestation massive dans certaines parties de l'Afrique de l'Est et Centrale a perturbé les habitats naturels des animaux réservoirs, forçant ces animaux à se rapprocher des zones habitées par les humains. Cette proximité accrue augmente les chances de contact et de transmission du virus Mpox.
- Dans de nombreux pays d'Afrique de l'Est et Centrale, les systèmes de santé manquent de ressources et de capacités pour surveiller et détecter précocement les épidémies de Mpox. Cela entraîne souvent une réponse tardive, permettant au virus de se propager plus largement avant d'être contenu.
- Les conflits et l'instabilité politique dans certaines régions ont provoqué des déplacements massifs de populations, créant des conditions propices à la propagation de Mpox. Les camps de réfugiés et les déplacements forcés augmentent la densité de population et les contacts physiques étroits, facilitant la transmission du virus.
- La stigmatisation associée à Mpox, en raison de ses symptômes visibles et parfois graves, peut dissuader les individus de se faire tester ou de signaler des cas, entraînant une sous-déclaration. Cette sous-déclaration empêche une réponse adéquate et permet au virus de se propager plus largement et sans surveillance.
- La désinformation et les idées fausses sur Mpox, y compris des croyances selon lesquelles la maladie n'est pas grave ou ne concerne pas certaines communautés, ont également contribué à une réponse inadéquate et à une propagation continue.
- Bien que le virus Mpox soit relativement stable, il est possible que des mutations aient pu survenir, augmentant sa transmissibilité ou modifiant son comportement épidémiologique. Ces mutations pourraient expliquer, en partie, la recrudescence de la maladie dans certaines régions.
- Par ailleurs je crois que ce sera la première fois que Africa CDC prendra une telle mesure, ça veut dire que l'épidémie peut devenir incontrôlable ?
Il est vrai que c'est pour la première fois qu'Africa CDC utilise le mandat qui lui est donné sous l'article 3 paragraphe e de son Statut pour déclarer Mpox comme Urgence Sanitaire de portée continentale.
Il y a effectivement de vrais risques que l'épidémie devienne incontrôlable si les mesures appropriées ne sont pas prises. Ces mesures, comme explicité a la question 3 ci-haut, permettront de maitriser cette épidémie.
- Quelles sont les mesures prises par le centre pour contrôler la propagation de la maladie ?
- Pour contrôler la propagation de Mpox, Africa CDC a mis en place plusieurs mesures stratégiques, en s'appuyant sur son expérience acquise lors de la lutte contre d'autres épidémies comme Ebola et COVID-19. Voici quelques-unes des principales mesures :
- Africa CDC renforce la surveillance et la détection des cas de Mpox à travers tout le continent africain. Cela inclut l'amélioration des capacités de diagnostic dans les laboratoires nationaux et régionaux, ainsi que la mise en place d'un système de notification rapide des cas suspects.
- Africa CDC conduit des formations intensives pour le personnel de santé dans les pays affectés, afin de les préparer à identifier, isoler et traiter les cas de Mpox. Des programmes de formation ont également été organisés pour les épidémiologistes et les experts en santé publique.
- Africa CDC facilite le partage d'informations critiques entre les pays africains pour assurer une réponse harmonisée et coordonnée à l'épidémie. Des réunions régulières et des plateformes de communication sont mises en place pour échanger des données, des stratégies et des leçons apprises.
- Africa CDC appuie des campagne de sensibilisation pour informer le grand public sur les moyens de prévenir l'infection par Mpox. Africa CDC collabore avec les ministères de la santé, les différents partenaires, les médias et les organisations communautaires pour diffuser des messages clairs et accessibles sur la maladie.
- Africa CDC travaille avec les partenaires régionaux et internationaux pour assurer la disponibilité des fournitures médicales essentielles, y compris les vaccins, équipements de protection individuelle, les kits de diagnostic et les médicaments.
- En partenariat avec des institutions de recherche, Africa CDC soutient la recherche sur les vaccins et les traitements pour Mpox. Des essais cliniques et des études de terrain sont encouragés pour mieux comprendre l'épidémie et développer des solutions adaptées au contexte africain.
- Des protocoles de gestion des cas ont été développés et diffusés pour assurer que les patients atteints de Mpox reçoivent des soins adéquats tout en minimisant le risque de transmission. L'isolement des cas confirmés et la surveillance des contacts ont été fortement promus.
- Comment le centre travaille-t-il avec les gouvernements nationaux pour renforcer les systèmes de santé et améliorer la détection et la réponse à la maladie ?
Africa CDC est clair sur le fait que la coordination au niveau national se fait par les Ministères de la sante et la coordination au niveau continental se fait par Africa CDC. Africa CDC soutient les pays affectés et le continent dans le renforcement de leurs systèmes de santé par le biais de formations, de renforcement des systèmes de surveillance et de laboratoire, de dotation des produits pharmaceutiques et médicaux, et de renforcement de communication et partenariats.
Africa CDC travaille également à mobiliser les ressources dont le continent a besoin pour cette vision.
A travers la coordination des ripostes contre les maladies, Africa CDC assure un rôle central et essentiel pour assurer le bien-être des communautés.
- Quels sont les défis les plus importants que le centre rencontre dans la lutte contre la variole de singe en Afrique ?
Africa CDC rencontre plusieurs défis significatifs dans sa lutte contre Mpox en Afrique qui nécessitent une réponse multidimensionnelle, impliquant non seulement Africa CDC, mais aussi des gouvernements africains, des partenaires internationaux, et la mobilisation des communautés locales. Voici les defis les plus importants :
- De nombreux systèmes de santé en Afrique manquent des ressources nécessaires pour répondre efficacement à une épidémie comme Mpox. Cela inclut un manque d'infrastructures, de personnel formé, et d'équipements médicaux, ce qui rend difficile la détection rapide, l'isolement, et le traitement des cas.
- L'accès limité aux vaccins et aux traitements spécifiques pour Mpox est un obstacle majeur. Les vaccins disponibles sont en quantités insuffisantes, et leur distribution est compliquée par des problèmes de gestion logistiques.
- Le manque de systèmes de surveillance robustes conduit à une sous-notification des cas de Mpox, ce qui complique la compréhension de l'ampleur réelle de l'épidémie, de son épidémiologie et l'élaboration de stratégies de réponse efficaces.
- La stigmatisation et la désinformation associées à Mpox entravent les efforts de sensibilisation et de prévention. Les communautés touchées hésitent parfois à signaler les cas ou à chercher des soins, ce qui peut exacerber la propagation.
- Dans certaines régions d'Afrique, l'instabilité politique et les conflits armés compliquent les efforts de lutte contre Mpox. Les déplacements massifs de populations et l'accès limité aux zones de conflit augmentent le risque de propagation du virus.
- Le financement pour la lutte contre Mpox est souvent insuffisant par rapport aux besoins réels. Les ressources financières limitées affectent la capacité d'Africa CDC à mettre en oeuvre des interventions à grande échelle, notamment en ce qui concerne la vaccination, la recherche, et le renforcement des capacités.
- Comment le centre sensibilise-t-il les populations à risque et promeut-il des pratiques de prévention efficaces ?
Africa CDC met en oeuvre plusieurs stratégies pour sensibiliser les populations à risque et promouvoir des pratiques de prévention efficaces contre Mpox.
- Africa CDC développe des messages de prévention adaptés aux contextes culturels et linguistiques des différentes régions touchées. Ces messages sont conçus pour être clairs, accessibles et faciles à comprendre, en utilisant des langues locales et des images visuelles simples.
- Africa CDC utilise des médias traditionnels et numériques (radios, télévisions, journaux, réseaux sociaux et plateformes numériques) pour les campagnes de sensibilisation pour atteindre un large public, y compris dans les zones reculées. Des spots publicitaires et des vidéos éducatives sont produits pour informer les populations sur les symptômes de Mpox, les modes de transmission, et les mesures de prévention, comme l'hygiène des mains et l'évitement du contact avec des animaux potentiellement infectés.
- Africa CDC implique et travaille étroitement avec les chefs traditionnels, les leaders communautaires, et les autorités religieuses pour diffuser des messages de prévention. Ces leaders, qui sont respectés et influents au sein de leurs communautés, jouent un rôle crucial dans la sensibilisation et l'adoption des pratiques de prévention.
- Africa CDC organise des formation des acteurs communautaires afin de leur fournir les informations nécessaires pour répondre aux questions et préoccupations de leurs communautés, et pour dissiper les mythes et les idées fausses sur Mpox.
- Africa CDC organise des groupes de discussion, des ateliers et des forums communautaires pour permettre aux populations locales de poser des questions, de partager leurs préoccupations, et d'obtenir des informations fiables sur Mpox et sa prévention.
- Africa CDC promeut et travaille avec des réseaux de relais communautaires qui sont formés pour sensibiliser les ménages et distribuer du matériel d'information sur la prévention de Mpox, tout en encourageant les comportements préventifs au niveau individuel et familial.
- Africa CDC collabore avec des ONG et des organisations de la société civile qui ont une présence et une expertise sur le terrain, pour mener des activités de sensibilisation ciblées dans les zones à risque. Ces partenariats permettent de mettre en place des programmes d'éducation sanitaire dans les écoles, les marchés, et autres lieux de rassemblement, pour informer les populations à risque sur la maladie et les mesures à prendre pour se protéger.
- Africa CDC promeut activement des pratiques d'hygiène comme le lavage fréquent des mains avec de l'eau et du savon, ainsi que l'utilisation de désinfectants. Des campagnes sont également menées pour sensibiliser sur l'importance de la gestion des déchets et de l'assainissement pour prévenir la transmission de Mpox.
- Comment le centre prévoit-il adapter sa stratégie pour répondre à l'évolution de l'épidémie et aux nouveaux défis qui pourraient surgir ?
Africa CDC prévoit d'adapter sa stratégie pour répondre à l'évolution de Mpox et aux nouveaux défis potentiels en se concentrant sur plusieurs axes clés :
- Africa CDC s'efforce d'améliorer les systèmes de surveillance pour détecter les cas de Mpox plus rapidement et de manière plus précise. Cela inclut l'extension de l'utilisation des technologies numériques pour le suivi des cas en temps réel.
- Africa CDC prévoit de renforcer les laboratoires nationaux et régionaux pour permettre des tests plus rapides et plus précis, ainsi que l'analyse génomique du virus pour surveiller son évolution.
- Africa CDC travaille à renforcer les capacités de production de vaccins en Afrique, en partenariat avec des fabricants locaux et internationaux. Cela vise à assurer une disponibilité accrue des vaccins contre Mpox.
- Africa CDC met en place des stratégies pour assurer une distribution équitable des vaccins, en particulier dans les zones rurales et les populations vulnérables.
- Dans le domaine de la communication, Africa CDC prévoit de renforcer ses campagnes de communication pour lutter contre la désinformation et la stigmatisation associées à Mpox, en utilisant des canaux de communication adaptés aux contextes locaux. Africa CDC va intensifier l'engagement avec les leaders communautaires et les organisations locales pour promouvoir des comportements préventifs et faciliter l'accès aux services de santé.
- Dans le domaine du partenariat et de la collaboration, Africa CDC prévoit d'améliorer les mécanismes de coordination entre les pays africains pour une réponse plus cohérente et harmonisée. Cela inclut la mise en place de plateformes régionales pour partager les ressources, les informations et les meilleures pratiques. Africa CDC continue de collaborer avec des agences internationales, des ONG, et des partenaires bilatéraux pour mobiliser des ressources et partager des connaissances sur Mpox.
- Dans le cadre d'adaptation des stratégies de réponse, Africa CDC élabore des plans de contingence pour faire face à d'éventuelles mutations du virus ou à une résurgence de l'épidémie. Ces plans incluent des scénarios de réponse rapide pour des situations imprévues. Africa CDC met aussi en place des systèmes de suivi et d'évaluation pour ajuster ses stratégies en fonction des résultats obtenus et des défis émergents.
- Africa CDC a mis en place plusieurs initiatives pour renforcer la recherche et le développement (R&D) en réponse à Mpox, avec pour objectif de mieux comprendre la maladie, de développer des outils diagnostics, des traitements et des vaccins, et de renforcer la résilience des systèmes de santé face à cette menace.
- Africa CDC travaille en partenariat avec des instituts de recherche renommés en Afrique et dans le monde pour mener des études sur Mpox. Cela inclut la collaboration avec des universités, des instituts de santé publique, et des organisations internationales comme l'OMS.
- Africa CDC a aussi mis en place des réseaux de chercheurs pour faciliter l'échange de données, de connaissances et de ressources en lien avec Mpox.
- Africa CDC soutient activement la recherche sur Mpox en mobilisant des ressources financières auprès des gouvernements, des institutions financières internationales, et des donateurs privés. Ces fonds sont destinés à financer des projets de recherche axés sur les diagnostics, les vaccins, les traitements, et l'épidémiologie de Mpox.
- Prévoyez vous un vaccin?
Oui, Africa CDC prévoit d'intensifier ses efforts pour rendre un vaccin contre Mpox disponible et accessible sur le continent africain à travers notamment :
- Africa CDC collabore avec des fabricants de vaccins à l'échelle mondiale pour accélérer le développement et la production de vaccins contre Mpox adaptés au contexte africain. Africa CDC soutient des initiatives de recherche pour développer de nouveaux vaccins ou améliorer ceux existants, en tenant compte des souches virales présentes en Afrique.
- Africa CDC travaille aussi avec des partenaires pour développer la capacité de production locale de vaccins sur le continent a travers le transfert des technologies. Cela vise à réduire la dépendance vis-à-vis des importations et à garantir un approvisionnement plus fiable et rapide.
- Africa CDC envisage de coordonner des achats groupés de vaccins pour les pays africains, afin de négocier de meilleurs prix et d'assurer une distribution équitable, en particulier dans les zones les plus touchées ou les plus vulnérables. Africa CDC élabore des stratégies pour identifier et vacciner en priorité les populations à risque, telles que les travailleurs de la santé, les communautés vivant dans les zones d'épidémie, et les personnes présentant des comorbidités.
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