L'accès à l'eau, l'assainissement et l'hygiène est dans une situation alarmante dans la région Atsimo-Andrefana.

Une grande iniquité. C'est ce qui qualifie la situation de l'accès à l'eau dans la région Atsimo-Andrefana si l'on s'en tient aux résultats d'un inventaire exhaustif réalisé par l'ONG SAHI, partenaire de mise en oeuvre de l'UNICEF dans le cadre du projet Mionjo, initié par le gouvernement à travers le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène et financé par la Banque mondiale dans les quatre districts de l'Atsimo-Andrefana (Betioky Atsimo, Ankazoabo, Beroroha et Ampanihy Ouest). D'après les données recueillies, « seuls 47.5% des points d'eau inventoriés sont fonctionnels ».

Fait marquant également, « rès de 63% des points d'eau contaminés par des bactéries provenant de matières fécales ». Une potabilité de l'eau « relativement faible », peut-on lire dans le document. Il conviendrait de noter que cet inventaire a été initié entre les mois d'avril et juillet de cette année. Ont été concernées, les infrastructures en eau existantes au niveau des institutions situées dans les communautés (écoles, centre de santé, etc).

Outils

Pour ce qui est de l'accès à l'eau, l'assainissement et l'hygiène auprès des établissements scolaires, l'inventaire fait savoir que 23% seulement de ceux-ci bénéficient de l'eau. 20% d'entre eux disposent d'infrastructures d'hygiènes. La situation est aussi alarmante dans les autres domaines tel que la santé publique. Pour les initiateurs de cet inventaire, les résultats constituent un outil d'aide à la décision, destiné au Gouvernement ainsi qu'à ses partenaires.

Ce, dans la mesure où ils constituent des données fiables devant permettre la mise en oeuvre de leurs programmes. Pour le projet Mionjo en particulier, « la base de données permettra d'identifier les sites qui devront être ciblés pour remédier à la pénurie d'eau et augmenter la couverture en eau potable dans la région ».