La Variole du Singe (Monkeypox ou Mpox) a été déclarée, mercredi, «Urgence de santé publique mondiale». Il s'agit du plus haut niveau d'alerte sanitaire internationale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
VIGILANCE. La nouvelle est tombée mercredi soir. Au cours d'une conférence de presse, le Dr Tedros Adhanom, directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a déclaré le plus haut niveau d'alerte sanitaire internationale face à la recrudescence des cas de Monkeypox, variole du Singe en Afrique. Ce virus est parti de la République Démocratique du Congo, mais est encore, pour l'instant, conscrit en Afrique. Cependant, les responsables de la Santé publique envisagent de prendre les mesures qui s'imposent.
Face à cela, les autorités chargées des questions de Santé publique dans chaque pays ont été avisées et sont censées prendre les mesures qui s'imposent. C'est le cas pour la Grande Île. L'agence de Santé publique de l'Union africaine a lancé un appel pour «enrayer la propagation du virus sur le continent». Des mesures qui concernent notamment la communication sur la maladie et les symptômes qui l'accompagnent, son mode de transmission ainsi que les moyens de prévention de cette maladie.
Il en va de même pour les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), qui ont aussi déclaré cette épidémie de Mpox comme une urgence de Santé publique de sécurité continentale.
Une résurgence de l'épidémie ?
Ainsi, les CDC Afrique font état des derniers bilans. «Au moins douze pays africains, dont des nations auparavant épargnées comme le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda, ont signalé des épidémies de variole. Jusqu'à présent en 2024, ces pays ont confirmé 2 863 cas et cinq cent dix-sept décès, principalement en République Démocratique du Congo (RDC). Les cas suspects sur l'ensemble du continent ont dépassé les dix-sept mille», indique-t-on.
Une propagation exponentielle, car, selon ces Centres, depuis 2022, le nombre de cas a presque doublé. «Ce n'est que la pointe de l'iceberg si l'on considère les nombreuses faiblesses de la surveillance, des tests de laboratoire et de la recherche des contacts», indiquent les CDC Afrique.
Les premières traces de la maladie chez l'être humain remontent aux années 1970. Le premier variant (Clade 1) s'est propagé dans la RD Congo. C'est celui-ci, avec une autre variante plus dangereuse, le Clade 1b, qui provoque l'épidémie actuelle. D'après des médecins, ce virus se propage par le contact physique étroit avec une personne infectée par le virus, notamment les contacts sexuels. Les mesures de prévention pour cette maladie restent similaires à celles employées contre la Covid-19.
Entre autres, le port de masque, l'utilisation du gel désinfectant, ainsi que le lavage des mains. Les symptômes du Mpox sont similaires à ceux de la variole : fièvre, maux de tête, frissons et douleurs musculaires, mais la différence avec la variole réside dans le fait qu'avec les éruptions cutanées, il y a des ganglions lymphatiques qui se forment. Les éruptions cutanées commencent souvent sur le visage et s'étendent ensuite à d'autres parties du corps, en particulier les mains et les pieds.