Gambie: Le pays ratifie le projet de loi sur la Commission pour la Paix et la Réconciliation

16 Août 2024

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en partenariat avec les principales parties prenantes, a ratifié hier le projet de loi sur la Commission pour la Paix et la Réconciliation (PRC).

La ratification du projet de loi de la Commission pour la Paix et la Réconciliation (PRC), tenue au Centre de Conférence International Sir Dawda Kairaba Jawara, a été organisée par le Ministère de l'Intérieur avec le soutien du PNUD.

Suite à la ratification finale et l'approbation du projet de loi de la Commission pour la Paix et la Réconciliation, celui-ci sera soumis au Parlement.

Par ailleurs, l'objectif de la session de ratification de la Commission pour la Paix et la Réconciliation était de permettre au consultant de présenter les principales dispositions du projet de loi sur la Commission pour la Paix et la Réconciliation et de donner aux parties prenantes l'occasion de commenter et de ratifier le projet de loi.

Mme Mandisa Mashologu, représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a reconnu que la ratification marquait une étape importante dans la détermination du gouvernement à rompre avec les violations des droits de l'Homme commises dans le passé et à réaffirmer son dévouement en faveur de la justice et de la responsabilité pénale.

Elle a ajouté que l'événement leur offrait également une nouvelle occasion de réunir les principales parties prenantes pour réfléchir à ce qui doit être fait pour parvenir à une paix et à une réconciliation authentiques et justes pour le pays.

Elle a déclaré que la Commission Vérité, Réconciliation et Réparations (TRRC) a relayé un appel fort du peuple gambien en faveur de la paix, de la réconciliation, de la guérison et de la cohésion sociale sur la base de la manifestation de la vérité.

La réconciliation est la seule voie vers le « PLUS JAMAIS ». Elle rétablit la confiance, qui est le ciment des relations et de la société », a-t-elle déclaré. « Il n'existe aucune cohésion sans confiance. La réconciliation clarifie un avenir uni ancré dans une vision commune de la manière dont la société devrait entamer sa transformation.»

Elle a exprimé son optimisme quant au fait que la commission pour la Paix et la Réconciliation répondra à ces aspirations et jouera un rôle important en aidant les victimes et la société gambienne à surpasser le douloureux passé pour se lancer dans un avenir de paix et d'union.

Elle a rappelé qu'au fil des ans, le PNUD a tiré d'importants enseignements sur l'importance d'établir de manière appropriée les commissions de paix et de réconciliation « si un pays doit se rétablir et s'engager fermement sur la voie de l'unité et d'une paix durable ».

Mr Abraham K. Mendy, directeur de cabinet adjoint au Ministère de l'Intérieur, a déclaré que son ministère avait contribué à la cause de la paix et de la réconciliation dans le pays et sauvegardé la nouvelle dispensation démocratique dont jouit aujourd'hui la Gambie, sous la direction du président Adama Barrow et de ses efforts en vue d'une transition réussie et d'une réforme efficace du secteur de la sécurité.

Mr Muhammed S. Bah, membre du Groupe de Travail Technique (TWG) pour l'Infrastructure de la Paix, également président de l'Union de la Presse Gambienne (GPU), a déclaré que le forum était destiné à ouvrir la voie à la mise en place d'une infrastructure de paix durable qui servira de pierre angulaire à la stabilité et à la réconciliation à long terme dans le pays.

Il a déclaré que dans leur cheminement collectif vers la réconciliation et l'édification de la nation, ils ont reconnu la nécessité d'un cadre qui « ne se contente pas de répondre aux griefs du passé, mais qui prévient également les conflits futurs ».

« Il ne s'agit pas seulement de répondre au passé, mais de préparer un avenir pacifique, en veillant à ce que les valeurs d'harmonie, de justice et de coexistence soient ancrées dans notre tissu national », a souligné Mr Bah.

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