Le gouverneur de la province du Maniema, Moussa Kabwankubi Moïse, a ordonné la suppression de 125 barrières illégales sur les 185 existant à travers la province, dans le but de faciliter la libre circulation des personnes et des biens.
Cette mesure, qui réduit le nombre de barrières à 60, a été adoptée lors d'une réunion du Conseil provincial de sécurité. Y ont pris part, les chefs religieux, des membres de la société civile, ainsi que des représentants des associations de conducteurs.
Le ministre provincial de l'Intérieur et de la sécurité, Lawamo Selemani Taylor, a expliqué l'importance de cette décision :
"Il a été question de pouvoir réfléchir sur le nombre des barrières qui existent parce qu'il y a des inquiétudes. La population subit des traumatismes de cette pléthore de services au niveau des barrières. Au lieu de plus de ces 185 barrières, on aura désormais moins de 70 barrières", a-t-il fait savoir.
Selon le ministre de l'intérieur, le gouverneur souhaitait initialement limiter le nombre de barrières à 50. Cependant, les forces vives, la société civile et les confessions religieuses ont jugé nécessaire de maintenir certaines d'entre elles pour des raisons stratégiques et sécuritaires. Désormais, seule la Direction générale des recettes du Maniema (DGRMA) sera autorisée à percevoir des taxes à ces barrières.