Deux cent cinquante mille candidats magistrats, ayant réussi le concours de 2022 organisé par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), réclament leur nomination. D'après ces candidats magistrats, le chronogramme publié en février 2023 par le CSM, prévoit leur nomination en avril 2024.
Le concours de la magistrature avait attiré plus de 35 000 candidats, dont seulement 5 000 ont été retenus. En raison de contraintes budgétaires, la nomination de ces lauréats a été scindée en deux vagues : 2 500 candidats en 2023, et les 2 500 restants en 2024.
Cependant, les candidats en attente se disent abandonnés. « Nous, les candidats magistrats qui attendons notre nomination en 2024, sommes livrés à nous-mêmes. Certains d'entre nous viennent de l'intérieur du pays et vivent à Kinshasa dans des conditions inhumaines. Toutes les démarches que nous avons entreprises sont restées sans réponse. À ce jour, le CSM ne nous reçoit même plus pour nous informer de l'état d'avancement de notre processus de nomination », déplore l'un des candidats.
Ces candidats magistrats lancent un appel au chef de l'État, garant de la bonne marche des institutions et initiateur de ce concours, afin qu'il intervienne en leur faveur auprès du Conseil supérieur de la magistrature.
Face à cette attente prolongée, ces lauréats se sentent victimes d'une injustice et préviennent que si leur situation n'est pas résolue d'ici septembre, ils envisagent d'organiser des manifestations