Le Gouvernement de la RDC veut s'appuyer sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement, pour vaincre l'épidémie de Monkeypox (Mpox).
Selon le ministre de la Santé, Hygiène et Prévoyance sociale, Roger Kamba, la clé pour vaincre l'épidémie de Mpox ou la variole de singe en République démocratique du Congo réside dans l'implication de tous.
Il a fait le point de la situation de Mpox en RDC ce jeudi 15 août.
« Pour faire face à cette crise, le Gouvernement a mis en place une riposte structurée autour de trois axes principaux : le premier concerne la sensibilisation et la mobilisation communautaire pour prévenir les contaminations et limiter la propagation du virus. Le ministère a mis en oeuvre les dispositifs de surveillance épidémiologique et de communication sur les risques et de mobilisation communautaire. Deuxième axe : préventions sanitaires : nous avons élaboré et validé un plan national stratégique de vaccination contre le monkeypox en RDC », a expliqué Roger Kamba.
Le troisième axe, ajoute le ministre de la Santé, vise à identifier et traiter les cas de Mpox. Le Gouvernement a ainsi déployé des kits et les personnes prises en charge le sont gratuitement.
Une réponse coordonnée
La réponse à cette épidémie, expliquer Roger Kamba, doit être coordonnée pour améliorer le suivi des contacts.
« Pour surmonter cette crise, nous avons besoin de la solidarité de chacun et de la mobilisation de toutes et de tous », a rappelé le ministre de la Santé.
Quant aux symptômes liés à cette maladie, il cite :
la fièvre,
les maux de tête,
les douleurs musculaires,
les éruptions cutanées.
Le pays a enregistré 15 664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l'année.
Quasiment toutes les provinces de la RDC sont touchées par ce virus. Mais selon Roger Kamba, les provinces les plus affectées sont :
l'Equateur,
le Sud-Kivu,
la Tshopo,
la Tshuapa,
le Sud-Ubangi,
le Sankuru,
la Mongala.
Au regard de la propagation rapide de la souche « clade 1b » de Mpox en RDC et dans les pays voisins, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclenche son plus haut niveau d'alerte mondiale. « La situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré, mercredi 14 août, le chef de l'OMS, Adhanom Ghebreyesus.
Il justifie sa décision par « l'apparition l'an dernier du clade 1b et sa rapide propagation en RDC (...) et sa détection dans les pays voisins de la RDC ». La maladie, poursuit-il, semble se propager principalement par le biais des réseaux sexuels.