L'ancienne policière de la Special Striking Team (SST), qui a soumis sa démission, sera bientôt convoquée par les éléments de la Major Crime Investigation Team (MCIT). Cela après que le bureau du commissaire de police a accepté sa lettre de démission, vendredi dernier. Cette dernière, mutée au sein de la division ouest, avait cessé de se présenter sur son lieu de travail depuis un certain temps.
Mardi, Vimen Sabapati a également été convoqué au bureau de la MCIT pour un interrogatoire concernant l'affidavit qu'il a juré en cour, le 12 février dernier. Les enquêteurs ont examiné son téléphone afin de récupérer les messages WhatsApp qu'il a reçus de la policière. Cette dernière a joué un rôle majeur dans l'affidavit que Vimen Sabapati a juré en cour après qu'elle lui a relaté le déroulement de son arrestation.
Dans son deuxième affidavit, Vimen Sabapati a expliqué que l'ex-membre de la SST l'avait abordé, le 24 décembre 2023, alors qu'il se trouvait à Trianon. Il a précisé qu'il l'avait aussitôt reconnue, d'autant plus que c'était elle qui avait filmé son arrestation et qu'elle était en uniforme. Elle lui a avoué qu'elle cherchait à le rencontrer depuis deux mois. Elle lui a révélé qu'elle ne faisait plus partie de l'équipe de la SST et avait été transférée au poste de police de Rose-Hill.
La policière lui aurait ensuite confié que ce qu'elle avait filmé le jour de son arrestation ne correspondait pas à ce qui avait été enregistré dans le Diary Book de la police. «L'enregistrement vidéo montre que vous (NdlR : Vimen Sabapati) preniez votre sac avec vous pour vous rendre au bureau (NdlR : de son avocat) alors que, selon la procédure, si on vous arrête en chemin avec de la drogue dans votre sac, ce sac aurait dû être saisi sur place par la police. De plus, l'accusé ne doit pas voyager avec la pièce à conviction (exhibit).»
La policière aurait alors montré la vidéo à Vimen Sabapati, tout en lui promettant de lui en envoyer une copie. Elle a suggéré à Vimen Sabapati de demander le Diary Book et l'Occurrence Book, qui permettraient de découvrir que ce qui a été noté par la police est une version différente de ce qui s'est réellement passé, comme en témoigne la vidéo.
