Après les oeufs, le marché local fait face à une pénurie de poulet. Cette situation affecte non seulement les consommateurs, mais aussi les petits commerces, restaurants et fast-foods, qui craignent une éventuelle hausse des prix due à ce qui serait une «pénurie artificielle».
Du côté des éleveurs, on explique que l'élevage connaît des difficultés importantes depuis un certain temps. Tout d'abord, le coût de l'alimentation est devenu «insoutenable», contraignant certains à abandonner cette activité. De plus, les conditions climatiques affectent la volaille. De ce fait, la ponte est réduite et les poussins ont du mal à survivre. En parallèle, une hausse dans la demande de poulet est notée du fait que son coût est plus abordable que celui de la viande rouge. Les éleveurs attendent une stabilisation de la situation au début de l'été.
Du côté du distributeur Panagora, un communiqué, émis le 14 août, indique qu'il n'y a pas de pénurie de poulet à son niveau. «L'entreprise fait face à une demande plus importante que d'habitude depuis quelques semaines, notamment de la part de nouveaux commerçants qui n'étaient pas clients jusqu'ici. Notre fournisseur travaille actuellement à pleine capacité pour approvisionner le marché et répondre à cette demande atypique. Nous nous efforçons de fournir tous les clients, quelle que soit leur taille. La production de poulet est cyclique et nous estimons que la situation se stabilisera au cours des prochaines semaines. Nous invitons les consommateurs à procéder à leurs achats normalement, sans céder à la tentation de faire du panic buying, qui pourrait créer un manque artificiel.» L'entreprise ajoute qu'elle oeuvre chaque jour pour fournir du poulet de qualité.