Décédé le 3 août à Bruxelles en Belgique, l'ancien président de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a été inhumé, le 17 août, au cimetière du centre-ville à Brazzaville.
Le Comité exécutif de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) lui a rendu un dernier hommage. « Cher président, ta disparition laisse un vide immense dans nos vies et plus particulièrement celle du football congolais », a indiqué la Fécofoot dans l'éloge funèbre lu par Henri Endzanga, l'un des vice-présidents au domicile de l'illustre disparu.
Antoine Ibovi est parti, mais ses oeuvres sont immortelles. Tel est le sens de la reconnaissance de la Fécofoot.« Sous ta présidence éclairée, le football congolais a connu des faits remarquables qui ont été la relance du Championnat national direct et le sacre de l'équipe nationale junior, qui a remporté, 35 ans après Yaoundé 72, la Coupe d'Afrique des Nations en 2007 à Brazzaville. Ce sacre t'a valu, avec d'autres dirigeants et joueurs qui ont fait partie de la délégation, distinction au grade de chevalier dans l'ordre du mérite congolais décerné par son Excellence monsieur le président de la République, chef de l'Etat, Denis Sassou N'Guesso », a témoigné la Fécofoot.
Antoine Ibovi, faut- il le rappeler, a commencé son histoire avec le football d'abord en tant que joueur de Patronage Sainte-Anne ayant marqué l'histoire de ce club. « Ton passage au sein de cette équipe étant marquant et à l'occasion, un des grands reporters sportifs en langue vernaculaire de l'époque, en la personne de Henri Pangui, papa Henri, ne tarissait point d'éloges pour toi. »
Il a, ensuite, pris les rênes de ce club grâce à ses qualités managériales avant de devenir président de la Fécofoot de 2006 à 2010 . « Tes compétences largement reconnues et fortement appréciées ont conduit la famille du football congolais à te confier les destinées de la Fédération congolaise de football », se souvient la Fécofoot.