Congo-Brazzaville: Responsabilités

Alors que s'achève la célébration à Brazzaville du soixante-quatrième anniversaire de l'indépendance du Congo, rien n'est plus important que de méditer individuellement et collectivement sur le message que le président Denis Sassou N'Guesso nous a envoyé la veille du 15 août. Mettant en avant la responsabilité de chacun dans la gestion de la nation, cet appel à la raison a marqué avec force le fait qu'au-delà de l'Etat, de ses administrations et des services publics, la stabilité comme le développement de la nation dépendent de l'engagement des simples citoyens.

Cet appel, dira-t-on, n'est pas nouveau. Certes !, mais le monde dans lequel nous vivons, où les nouvelles technologies effacent le temps comme l'espace, le rendent plus important que jamais. Il rappelle, en effet, que les démocraties ne peuvent vivre, exister que si chaque citoyenne et chaque citoyen non seulement en respectent les règles mais s'emploient aussi et surtout à les faire respecter autour d'elles, autour d'eux. Un devoir d'autant plus important que les tensions ne cessent de croître au sein de la communauté internationale et menacent tout particulièrement les démocraties sur les cinq continents.

Faire en sorte que les nouvelles générations, dont dépend directement la survie de l'espèce humaine, prennent la juste mesure des problèmes qu'elles vont devoir résoudre est l'un des principaux enjeux, voire même l'enjeu majeur de l'action publique que doivent mener les gouvernants de ce temps. En témoignent avec force la protection de la nature, la lutte contre la déforestation, la maîtrise des activités humaines dont dépend le sort des nouvelles générations et qui figurent en tête des objectifs fixés par le chef de l'Etat.

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Les décennies à venir diront si cet appel a été entendu par les nouvelles générations mais rien n'est plus important aujourd'hui que de prêter la plus grande attention aux actions qui seront entreprises sur le terrain afin de convaincre ces mêmes générations d'agir avant qu'il soit trop tard. Ceci est d'autant plus vrai que le Congo se trouve au coeur de l'immense deuxième plus grand bassin fluvial de la planète et que de cette protection dépend, bien sûr pour une large part, le sort des nouvelles générations en Afrique mais aussi sur toute l'étendue de la planète Terre.

Qu'il nous soit donc permis de dire, ou plutôt d'écrire ici même, que l'appel à la responsabilité lancé le 14 août par Denis Sassou N'Guesso devrait être relayé avec force sur la scène internationale, en particulier lors de la prochaine session de l'Assemblée générale des Nations unies qui débutera à New York le mois prochain.

Parole d'observateur !

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