Burkina Faso: Attaque mortelle contre une unité d'intervention

Des soldats burkinabè s’entraînent lors d’un exercice antiterroriste dirigé par les États-Unis parmi les militaires du Sahel en 2020. Le coup d’État du Burkina Faso le mois dernier souligne la nécessité de politiques plus fortes pour empêcher les prises de pouvoir militaires.

Le 15 août, une unité du groupe d'action rapide de surveillance et d'intervention (Garsi) a été attaquée dans la région de la Boucle du Mouhoun, au Burkina Faso. L'embuscade, survenue à une dizaine de kilomètres de la ville de Tougan, a causé la mort d'au moins 14 membres des forces armées burkinabè.

L'unité, qui venait d'être relevée, se dirigeait de la commune de Toeni lorsqu'elle est tombée dans une embuscade qualifiée de « complexe » par les sources sécuritaires, à une dizaine de kilomètres de la ville de Tougan. L'attaque a entraîné la mort d'au moins 14 gendarmes et fait une quinzaine de blessés, qui ont été évacués.

Les assaillants ont incendié des véhicules blindés et des motocyclettes, et ont réussi à emporter des armes ainsi que des véhicules. En réponse, les gendarmes burkinabè ont neutralisé plusieurs des assaillants, informent les sources sécuritaires.

Le Garsi, formé et équipé par l'Union européenne depuis 2019, a pour mission de lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée dans les zones frontalières. Déployés dans les communes de Barani et Toéni, près de la frontière malienne, ces gendarmes avaient réussi jusqu'à présent à contenir les menaces dans la région.

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