Des sources dignes de foi, Ngo Ntamack Geneviève, Mbiakmen Mbiayi Laure Patricia, plus connue sous le pseudonyme de Tata Lolo et Lilian Maurice Koulou Engoulou auraient programmé une série d'actions visant l'élimination physique du journaliste Ango et la destruction de ses biens.
Informé, le Gouverneur de la région du Sud, Félix Nguélé Nguélé, aurait aussitôt instruit les services de la préfectorale, sous son commandement afin de prendre toutes dispositions utiles, visant à éviter le pire. Par la suite, les services officiels de la police régionale du Sud ont également été saisis pour le même dossier. Il convient de souligner que la première citée, Géneviève Ngo Ntamack, est l'ex-épouse de Sam Severin Ango, une sexagénaire française d'origine camerounaise qui avait été emprisonnée à Ebolowa pour l'incendie volontaire de la maison du journaliste.
La seconde, Mbiakmen Mbiayi Laure Patricia allias Lolo Fodja a défrayé la chronique lors de la Can 2021 au Cameroun en recevant une invitation officielle de la présidence de la République pour dit-on, des services peu orthodoxes. Cette autre femme au seuil du troisième âge s'est illustrée dans la collecte en 2020 de la cagnotte Leetchi de 1 285 € dans une opération baptisée « Plan d'aide pour le coronavirus à l'Ouest du Cameroun » (somme dont les cibles n'ont pas eu connaissance), ou encore 960 € pour « Sauvons notre jeunesse du BOZA ».
Le troisième, Lilian Maurice Koulou Engoulou, est un sulfureux personnage réputé très proche du Ministre d'Etat, Secrétaire General de la Présidence de la République dont le cousin est un puissant traditionnaliste du Sud qui prend en charge plusieurs hauts commis du pays. Monsieur Lilian Maurice Koulou Engoulou est aussi leader d'une de l'Observatoire du Développement Sociétal, qui serait entièrement acquise au service des sales besognes de l'homme à la punk qui ; apprend-on, en oriente les actions stratégiques.
Des soutiens en haut lieu
Ce qui intrigue davantage chez ce Koulou Engoulou, c'est la protection dont il jouit dans le cadre des enquêtes criminelles qui le lient à certains dossiers brulants comme l'affaire Martinez Zogo. De sources sécuritaires proches du dossier, lorsque l'adjudant Savom Martin a été appréhendé, M. Koulou Engoulou a bénéficié d'un soutien tant au niveau du Secrétariat d'Etat à la Défense qu'à celui du SGPR qui lui a facilité une mise au carreau à Dubaï, en terre Emirati.
Selon les mêmes sources M. Koulou Engoulou serait considéré comme le bourreau véritable au service du SGPR qui utilise un autre homme de main pour lui permettre d'échapper à la justice.
En effet, dans le cadre de l'affaire Martinez Zogo, le lieutenant-colonel Bialo Dieudonné écrit à M. Amougou Belinga les mots qui suivent : « monsieur le président directeur général, dans le cadre des investigations entreprises suivant les termes des correspondances sud-références, j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir faciliter le transport judiciaire effectué par des personnels de la gendarmerie nationale au sein de votre structure le jeudi 9 mars 2023 ».
Fait majeur, l'élément mis en relief dans cette lettre est : « investigations entreprises suivant les termes des correspondances sud-références ». Les références sont : Lettre N°362/CF/SG/PR du 20 avril 2022 ; Lettre N° B 135/SG/PR du 06 mai 2022 ; Note d'information enregistrée le 13 janvier 2023.
Ce que l'on apprend de cette incohérence, c'est que bien avant l'affaire Martinez Zogo et même avant le communiqué par lequel le SGPR prétend agir sur très hautes instructions, il s'était déjà immiscé dans le suivi des procédures judiciaires pour contourner Laurent Esso et frapper un de ses proches, du moins le plus médiatique.
Un fait assez étrange, comme on peut le découvrir sur le document, l'homme à la punk a reçu une note d'information de la gendarmerie sur le cas Amougou Belinga le 13 janvier 2023. Soit 4 jours avant la disparition, suivi de l'assassinat de Martinez Zogo. Une chose est certaine, ces investigations ne correspondent pas à l'affaire Martinez Zogo si l'on s'en tient aux dates. Car en 2022, Martinez Zogo est en vie. Or ces investigations ont débuté depuis avril 2022.
Malgré toutes ces grossières incongruités le lieutenant-colonel Bialo Dieudonné refuse toujours sciemment d'exploiter à fond la piste Savom Martin et ceux qui, bien connus de lui comme M. Koulou Engoulou nargue la justice et n'hésite pas désormais à menacer des hommes de presse comme Sam Severin Ango. Certainement a-t-il suffisamment conscience du niveau de dangerosité de ce personnage que ses connaissances décrivent avoir des soutiens en haut lieu.
Dans les milieux huppés de la région du Sud, M. Koulou Engoulou est très redouté pour son absence de scrupules. Le journaliste Sam Severin Ango devra donc compter sur la vigilance et la détermination des derniers hommes intègres de la République pour garantir sa sécurité prioritairement, et, procéder à l'interpellation de cette inadmissible terreur en plein coeur de la région natale du Chef de l'Etat, ce symbole de l'imposture et de l'arbitraire.
La presse nationale et internationale monte au créneau pour dénoncer « ces dangereux personnages » qui sèment la terreur avec l'onction des hommes du sérail et interpelle le Chef de l'Etat.