Plus de 60 acteurs étatiques et non étatiques prennent part, du 19 au 23 aout courant à Kinshasa, à l'atelier de la planification de la politique forestière nationale en RDC.
Durant cinq jours, ces participants sont entrain de baliser la voie en vue d'amener le secteur de la foret à renflouer les caisses de l'Etat.
Avec l'appui financier et logistique du Programme de gestion durable des forets (PDGF), ces assises mettent en place des stratégies, devant amener le pays à se doter d'une politique forestière appropriée.
Pour Florent Baren de l'Agence française de développement (AFD), cette session entend aider la RDC à valoriser ses vastes forets en vue d'en tirer profit :
« Avec ce forum, le Gouvernement pourra assainir le secteur forestier et gérer durablement les forets et les valoriser en vue du développement économique, social et durable de ses communautés forestières ».
De son coté, le secrétaire général à l'Environnement, Benjamin Toirambe est d'avis que la RDC a intérêt à bien gérer ses forets en vue de les amener à contribuer de manière significative à l'économie nationale.
« Le Gouvernement avec son administration, avec nos provinces, avec nos communautés que nous puissions gérer durablement nos forêts et que ça puisse nous produire des revenus », a-t-il fait savoir.
Pour le secrétaire général à l'Environnement, cette nouvelle politique va en outre contribuer à la réduction de la pauvreté à travers le pays.
Ces travaux mettent les participants dans un contexte d'interaction et de prise de décision avec d'autres acteurs de la gestion forestière en prenant en compte les impératifs environnementaux, économiques et sociaux, mais également d'autres facteurs connexes tels que la démographie, les signaux économiques et financiers, la gouvernance, la transparence, les changements technologiques et les différences culturelles.
L'élaboration participative de la politique forestière de la RDC se profile comme l'une des priorités majeures du Programme de gestion durable des forêts (PGDF.
Ce processus emprunte une feuille de route rigoureusement définie, articulant cinq phases essentielles en sus de la phase préparatoire : le Diagnostic sectoriel, la Rédaction de la version préliminaire, les Consultations multi-acteurs, la production de la version provisoire, et enfin la Validation et l'intégration dans le processus d'adoption politique.