Le Niger reprend ses exportations de pétrole après avoir réglé son différend frontalier avec le Bénin, ce qui laisse présager une issue positive pour le champ pétrolifère d'Agadem.
Les expéditions de brut ont été interrompues en juin en raison de la fermeture de l'oléoduc par la China National Petroleum Corp, problème désormais résolu grâce à un accord entre les deux pays.
Le ministre béninois de l'énergie et le premier ministre nigérien confirment la reprise du chargement de brut, signalant la reprise des opérations au terminal de Sèmè Kpodji.
Le Niger a repris ses exportations de pétrole après avoir résolu un différend frontalier avec le Bénin voisin, selon des responsables gouvernementaux.
Les expéditions de brut ont été interrompues en juin lorsque le Niger a fermé un oléoduc exploité par la China National Petroleum Corp. qui relie le champ pétrolifère d'Agadem au terminal de Sèmè Kpodji au Bénin. La suspension était due à des tensions à la frontière.
Cependant, les deux pays sont maintenant parvenus à un accord, comme l'a confirmé le ministre béninois de l'énergie, Samou Adambi, qui a déclaré que le chargement du brut avait commencé. La reprise des exportations a également été confirmée par le bureau du Premier ministre nigérien Ali Lamine Zeine.
Points clés à retenir
Le Niger dépend fortement de l'oléoduc d'exportation Niger-Bénin, construit par la China National Petroleum Corporation (CNPC), dans le cadre d'un investissement de 4,6 milliards de dollars dans l'industrie pétrolière du pays. Cet oléoduc est essentiel pour que le Niger puisse rembourser un prêt pétrole contre espèces de 400 millions de dollars accordé par l'entreprise publique chinoise. Le remboursement de cette dette devrait être couvert par les revenus générés par les expéditions de pétrole via l'oléoduc. Cet accord souligne l'importance stratégique de l'oléoduc pour l'économie du Niger et ses obligations financières.