À l'âge de 60 ans, le grand homme du kick-boxing et du muay-thaï, Gildas André Razanajatovo, est toujours au sommet de sa forme. La célébration de son anniversaire a été marquée par une compétition, samedi dernier.

Lors de l'événement "Gildas Fight Night", à l'occasion de son anniversaire, le directeur technique national (DTN) du muay-thaï malgache a démontré qu'il pouvait encore performer à 60 ans. Le père de Fazaraly Super Bad Boy a vaincu Mino, l'un de ses disciples dans son club GISL, lors d'un combat de trois rounds de deux minutes. Malgré son âge, Gildas n'a pas perdu de son énergie, et son aventure avec le muay-thaï est loin d'être terminée. Maître Gildas Razanajatovo entraîne sa relève trois fois par jour.

Parcours.

À l'âge de 14 ans, il a découvert le monde des arts martiaux grâce au karaté, puis a commencé le muay-thaï en 1982. Bien que ses compétitions aient principalement eu lieu en kick-boxing, il a également intégré l'équipe nationale de kick-boxing de 1997 à 2000, remportant le titre de champion de Madagascar et de l'Océan Indien. En 2007, il est devenu directeur technique national et détient une ceinture noire 4ème dan en kick-boxing et muay-thai. En parallèle, il poursuit sa carrière sportive en tant qu'entraîneur national de 2005 à 2015, tout en créant son club GISL en 2006.

Gildas a six enfants, dont certains ont suivi ses traces. Fazaraly, vice-champion du monde, a participé à des combats professionnels en Chine, tandis que Carina est également impliquée dans le domaine, l'autre est un arbitre international. Après tant d'efforts et de sacrifices, Gildas Razanajatovo peut être fier de son parcours. Il a affirmé qu'il ne prendrait pas encore sa retraite dans les cinq ans à venir, car il souhaite encore monter sur le ring pour célébrer son 65e anniversaire. Son voeu est que les deux disciplines, kick-boxing et muay-thaï, continuent de progresser et d'attirer de plus en plus de jeunes talents.