Il est actuellement difficile de trouver une place libre dans les coopératives de transport à destination de Toamasina. «Nous affichons complets pour cette semaine, sauf en cas de désistement des passagers qui ont déjà fait des réservations », précise Tsiry, guichetier de la coopérative Kofimanga à Ambodivona, hier. Les hôtels à Toamasina sont également presque pleins. « Nous avons commis l'erreur de ne pas avoir réservé de chambre d'hôtel à l'avance. Nous avons failli ne pas trouver d'endroit où séjourner à notre arrivée », raconte Tsimba Harimbola, une mère de famille qui est partie en vacances avec sa petite famille dans cette ville portuaire depuis ce week-end.
Les vacanciers ont convergé vers l'Est. Près de quatorze mille personnes ont quitté Antananarivo pour rejoindre Toamasina depuis le début de ce mois, selon les chiffres recueillis auprès de l'Agence de transport terrestre (ATT). Une augmentation de l'affluence par rapport à l'année dernière, selon les constats des agents de cette agence sur le terrain. Les véhicules se mettent en file indienne pour entrer dans la ville de Toamasina. Le mauvais état de la Route nationale 2 n'empêche pas, en effet, les vacanciers d'y aller. L'ouverture du site Miami pourrait en partie expliquer cet afflux.
« Toamasina attire les habitants de la capitale, étant la ville côtière la plus proche d'Antananarivo. De nombreux visiteurs sont également venus pour visiter le site Miami », indique Corine Flavia Razanarivo, directrice exécutive de l'Office régional du tourisme de Toamasina, qui ajoute qu'il reste encore des hôtels disponibles dans la ville. Les visiteurs affluent pour découvrir ce site, selon les responsables. « Nous sommes sous le charme du jet d'eau, du jardin, de l'esplanade et des nombreuses activités qu'on y trouve », enchaîne Tsimba Harimbola qui a visité ce lieu en famille samedi.
Les hôteliers, les restaurateurs et les transporteurs reprennent leur souffle avec cette arrivée massive des vacanciers. C'est la période de l'année où leurs activités sont les plus rentables. Ces opérateurs insistent sur la réfection de la Route nationale 2 « pour promouvoir le tourisme local à Toamasina ».
