A quelques jours de la rentrée des classes, la Coalition nationale de l'éducation pour tous (CONEPT) a encouragé les parents d'élèves à dénoncer les gestionnaires d'écoles qui exiger des frais.
Le coordonnateur national de cette structure, Jacques Tshimbalanga l'a dit lundi 19 août à Radio Okapi, dans la ville de Kananga.
Il a également recommandé au pouvoir public se sanctionner ceux qui continuent avec ces pratiques interdites par la ministre d'Etat en charge de l'Education, Raïssa Malu :
« Il y a de circulaires dans lesquelles ces pratiques sont interdites. Aux parents de dénoncer ce qui ne marche pas. C'est comme ça que nous alertons les autorités de manière qu'en cas de persistance, que les sanctions tombent. Que l'autorité comprennent que le fait de ne pas agir expose de milliers d'enfants à la déscolarisation ».
Jacques Tshimbalanga a fait savoir que chaque enfant doit, sans obstacle, avoir accès à l'éducation à travers l'école.
Il a en outre invité les chefs d'établissements scolaires, aussi bien conventionnées et non conventionnée, à lever les obstacles qui empêchent les enfants d'accéder à l'école (frais de confirmation, réinscription, ainsi de suite).
La CONEPT a regretté que certains parents aient été incapables d'inscrire leurs enfants à l'école à cause de ces frais-là, alors prohibé même au niveau national.
Dans une note publiée le 13 août courant, la ministre d'Etat en l'Education a interdit tout acompte des frais scolaires dans les écoles avant la rentrée scolaire 2023-2024.