La semaine dernière, le rappeur camerounais King Arthur FB sortait son morceau, « God », avec son comparse Ténor. Un duo qui revient sur le harcèlement que les jeunes artistes, au succès soudain, ont vécu, au point de s'isoler de leurs proches. Un morceau qui fait donc office de thérapie et d'exutoire pour King Arthur FB.
Du haut de ses 25 ans, King Arthur FB est loin d'être un dieu, ce qu'il raconte dans ce nouveau morceau, « God ». Flirtant avec le monde des strass et des paillettes, certains de ses proches se sont soudain mis à le voir à travers le prisme de son succès, parfois à l'excès.
« Je suis au milieu, chacun me tire de son côté, me pose ses doléances. Et moi, au milieu, je suis en train de souffrir. Et malgré le fait que je souffre, que je crie, personne n'arrête de tirer. Chacun veut être aidé, chacun veut être satisfait, sans se soucier de si moi, je vais bien », ce pourquoi King Arthur FB s'est isolé de ses amis et réfugié auprès de la seule personne qu'il pensait être de confiance : Dieu.
Aux côtés de son ami, le rappeur Ténor qui a lui aussi subi ce genre de pression, ce dialogue aux 28 000 écoutes en moins d'une semaine sur YouTube, est mixé sur un style qui est cher au jeune rappeur : la trap mboa : « La trap mboa a des sonorités africaines et camerounaises, notamment ses percussions. Ce qui en fait un style particulier qui se rapproche de la trap. »
Un style à la croisée des chemins entre la trap, le bènskin et le makunè dont il réclame la paternité qui rythmera de nombreux autres projets.
« God », c'est une chanson qui parle de ma vie, d'une période qui n'est pas tout à fait finie et où je me sentais un peu livré à moi-même.