Madagascar: Toamasina - Un ressortissant français assassiné près d'un hôpital

Un homme, originaire de Bras-Panon, à La Réunion, de nationalité française, a été trouvé mort, près de l'hôpital de Morafeno, à Toamasina. Il a été victime d'un meurtre.

L'INSÉCURITÉ fait rage dans la ville de Toamasina. Hier encore, aux petites heures, un corps sans vie, celui d'un père de famille de 61 ans, a été découvert au bord de la route, tout près du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Morafeno.

L'homme inerte dans une flaque de sang est identifié comme Frédéric Marimoutou, connu de ses voisins sous le diminutif Freddy. Originaire de Bras-Panon, à La Réunion, il résidait à l'hôtel Verro, dans le quartier de Salazamay, avec sa femme, également une Réunionnaise, et leur fils.

Toujours d'après leurs voisins, il travaillait dans une société d'exportation de fruits pour ne pas dire qu'il serait le propriétaire. Certaines de ses connaissances l'ont encore croisé dimanche, dans un resto où il mangeait avec son fils, et au pavillon de la plage Miami. Elles étaient loin d'imaginer qu'elles ne le reverront jamais.

Il buvait dans un bar de son quartier le soir avant que l'horreur ne se produise. Selon la police, en s'appuyant sur son analyse des circonstances, il était sur le chemin de la maison quand quelqu'un l'a agressé au couteau.

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Disparu

« Le(s) criminel(s) l'a(ont) sûrement guetté lorsqu'il aller rentrer. Les lieux du crime se situent à 400 mètres du bar et de chez lui », indique une source proche de l'enquête.

« Son téléphone portable et son argent ont disparu. C'est là que nous ignorons si c'était le(s) meurtrier(s) lui-même qui les a volés ou d'autres personnes parmi l'attroupement qui y étaient déjà présentes avant notre arrivée. La victime avait encore sa gourmette, sa bague et son passeport. Ses biens ont été confiés à l'agence consulaire », ajoute-t-elle.

Le sexagénaire a été poignardé à la gorge. L'arme du crime était abandonnée à côté de lui. La police suppose que le meurtre a été commis vers 1 heure du matin. Ses patrouilleurs, lors de leur passage devant le CHU de Morafeno, ont été attirés par la présence d'un groupe de badauds pétrifiés.

Ils ont constaté avec un médecin du Bureau municipal d'hygiène la dépouille du défunt. Des gendarmes y sont ensuite arrivés vers 2h35 du matin. Ils se sont entraidés pour ratisser le secteur au cas où il pourrait y avoir des indices ou des témoignages concordants.

L'enquête a été confiée à la Police judiciaire. Pour l'instant, le flou reste épais quant au mobile de cet homicide.

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