Tunisie: L'offensive bat son plein

20 Août 2024

Les gros bonnets tombent en cascade, leurs protecteurs aussi. Jamais la Tunisie n'avait connu une telle offensive contre les personnes les plus influentes de son système politico-financier ou les autres malfaiteurs qui ont amassé des fortunes sur le dos des Tunisiens.

Si d'aucuns ont préféré mettre toutes voiles dehors en se jetant dans les bras de l'étranger dans l'espoir ténu de profiter du droit d'asile en décochant des flèches contre leur propre pays, d'autres forces de division à la solde des lobbies de tout acabit ont déserté le front pour se mettre à l'abri en attendant l'issue du scrutin présidentiel d'octobre 2024. C'est pourquoi cette période électorale est devenue un champ de bataille entre ceux qui plaident pour un retour en arrière pour pouvoir agir à leur guise de nouveau et ceux qui se battent pour libérer le pays du joug des partis, des puissances étrangères, des lobbies, des contrebandiers et des hommes politiques véreux.

Dans cette période sensible, l'administration se trouve parmi les temples à faire vaciller pour mettre à vif les nerfs des électeurs et faire monter la grogne et la colère chez les citoyens. Ainsi, la perturbation des services publics, avec tout ce que cela a comme conséquences sur le quotidien des Tunisiens, est-elle devenue une arme de combat et de campagne électorale pour altérer l'action du gouvernement et déprécier les efforts et les réalisations.

Certes, on ne demande pas aux responsables de s'engager dans une campagne électorale car l'administration doit faire preuve de neutralité, mais ils ne doivent pas recourir à la neutralité comme subterfuge pour se dérober à leurs devoirs en cette période car ils ne savent pas sur quel pied danser ou agissent pour envenimer la situation. Toutefois, s'armer de courage et s'engager dans cette guerre de libération nationale n'est pas un simple slogan creux au profit d'un candidat ou d'un autre, mais un processus déjà entamé par tout un peuple qui aspire à l'équité sociale, à la dignité et à la justice pour tous.

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