Dans le cadre de l'affaire GLENCORE, la justice anglaise a révélé des détails troublants concernant des versements en cash à des fonctionnaires camerounais. Entre le 1er mars 2012 et le 1er mars 2015, des agents de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) et de la Société Nationale de Raffinage (SONARA) auraient perçu des sommes faramineuses totalisant 10 532 712 €, soit environ 6 milliards 898 millions 926 360 Fcfa.
Ces révélations soulèvent de sérieuses questions sur les pratiques de corruption dans le secteur pétrolier et gazier au Cameroun. Selon les investigations, les paiements ont été effectués en liquide, échappant ainsi à tout contrôle officiel. Cette affaire met en lumière les failles dans le système de gestion des ressources naturelles du pays, où des millions d'euros ont été distribués à quelques fonctionnaires, compromettant l'intégrité des institutions nationales.
Le scandale GLENCORE, qui éclabousse désormais la SNH et la SONARA, illustre les défis persistants en matière de transparence et de bonne gouvernance au Cameroun. La révélation de ces paiements en espèces suscite des appels à une enquête approfondie pour identifier tous les responsables impliqués et pour assurer que de telles pratiques ne se reproduisent plus.
Alors que le pays continue de lutter contre la corruption, cette affaire pourrait bien marquer un tournant, incitant les autorités à renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance dans les secteurs clés de l'économie. La communauté internationale suit de près l'évolution de cette affaire, qui pourrait avoir des répercussions sur la réputation du Cameroun sur la scène mondiale.
L'affaire GLENCORE est un rappel brutal des enjeux liés à la gestion des ressources naturelles et de la nécessité d'une vigilance accrue pour protéger les intérêts de la nation.