Dans un bulletin publié le 16 août, le Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (CRSCM) de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a déclaré que le taux de létalité (TL) s'élève à 3,2% pour 2024, avec un pic observé en République démocratique du Congo.
Au cours du premier semestre, le continent a enregistré 14 250 cas de Mpox, dont 2745 cas confirmés et 456 décès, ce qui représente une augmentation significative à la fois des cas (160%) et des décès (19%) par rapport à la même période en 2023.
« En juin 2024, la transmission du Mpox s'est poursuivie à l'échelle mondiale, avec 567 nouveaux cas signalés dans la région africaine, ce qui souligne encore l'urgence de santé publique en cours. L'OMS a fait part de ses inquiétudes quant à la sous-déclaration des cas et encourage l'intensification des efforts de surveillance et de déclaration », a indiqué le CRSCM dans son dernier bulletin épidémiologique. Des actions urgentes sont donc nécessaires pour renforcer les mécanismes de réponse, améliorer la surveillance et mobiliser les ressources afin de lutter contre la propagation du virus Mpox dans la région.
A la date du 15 août, le CRSCM a continué de surveiller la situation mondiale, continentale et régionale du Mpox (variole du singe). Un total de 44 cas à l'échelle régionale Ouest-africaine (semaine Epi 33) a été signalé depuis le début de l'année : Nigeria 24, Côte d'Ivoire 11, Liberia 5 et Ghana 4.
« Cependant, le continent africain continue de rencontrer des difficultés importantes en vue de contrôler la propagation du virus Mpox, avec une augmentation marquée des cas et des décès depuis le début de l'année 2024 », a précisé le CRSCM. Il a relevé « qu'au total 37 583 cas et 1 451 décès ont été signalés dans 15 Etats membres de l'Union africaine. La République démocratique du Congo étant la plus touchée, avec 96,3% de tous les cas et 97% des décès pour la seule année 2024 ».