Togo: Un secteur privé dynamique et résilient

20 Août 2024

La Chambre de Commerce et d'Industrie du Togo (CCI Togo) se voit confier un rôle de premier plan pour les quatre prochaines années, sous la direction de son nouveau président, Josée Kwassi Symenouh, qui a officiellement pris ses fonctions mardi.

Les autorités togolaises attendent de l'institution qu'elle devienne un véritable catalyseur d'un développement économique durable, innovant et inclusif, capable de renforcer le secteur privé togolais et d'intégrer davantage le pays dans l'économie mondiale.

Pour le gouvernement togolais, la CCI Togo doit refléter l'image d'un secteur privé fort et résilient, contribuant de manière significative au développement socio-économique du pays.

Cette institution est appelée à jouer un rôle crucial en tant qu'interface entre le monde des affaires et les pouvoirs publics. Sa mission consultative, représentative, de conseil, d'appui, d'information, de formation et de gestion de services industriels et commerciaux doit être pleinement assumée pour répondre aux attentes de la communauté économique.

L'une des priorités pour la nouvelle équipe dirigeante sera de promouvoir la coopération entre les entreprises togolaises et leurs homologues à travers le monde.

Il est essentiel de créer des liens solides qui permettront aux entreprises locales de s'ouvrir à de nouveaux marchés et d'attirer des investissements étrangers. Cette coopération renforcée est vue comme un levier stratégique pour l'intégration du Togo dans le commerce international.

L'assistance aux entreprises et le renforcement des capacités techniques et managériales des opérateurs économiques sont également des chantiers majeurs sur lesquels Josée Kwassi Symenouh et son équipe sont attendus.

Le développement d'un secteur privé compétent et innovant est crucial pour la croissance économique du Togo. Les nouvelles instances de la CCI Togo devront donc être à l'avant-garde de ces efforts, en proposant des formations adaptées et en soutenant les entreprises dans leur évolution.

Pour diversifier les sources de revenus de la CCIT, plusieurs projets d'investissement ont été initiés.

Parmi eux, la poursuite de l'exploitation agricole de 1000 hectares à Agbélouvé, dans la préfecture de Zio, et l'achèvement de la construction de la gare routière de Kara Sud.

Ces projets visent non seulement à générer des revenus pour l'institution, mais aussi à stimuler le développement local et régional.

En outre, le projet de développement d'un centre de formation aux métiers de l'hôtellerie et de la mécanique automobile à Adéticopé, en banlieue nord de Lomé, figure parmi les initiatives stratégiques pour répondre aux besoins croissants en formation professionnelle.

Ce centre permettra de former une main-d'oeuvre qualifiée, essentielle pour soutenir le développement des secteurs clés de l'économie togolaise.

Le ministère du Commerce prévoit la signature imminente d'un contrat de performances avec la nouvelle équipe dirigeante de la CCI Togo.

Ce contrat définira les obligations de l'institution et les attentes du gouvernement en matière de résultats.

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