- La Banque du Ghana présente un projet de réglementation pour le secteur des crypto-monnaies, axé sur la protection des consommateurs, la prévention de la criminalité et l'inclusion financière.
- Les fournisseurs de services d'actifs virtuels (VASP) sont tenus de s'enregistrer et de respecter des normes strictes ; les banques commerciales n'ont pas le droit de traiter directement avec les entreprises d'actifs virtuels.
- La banque centrale sollicite l'avis du public sur les réglementations proposées concernant les actifs numériques tels que le bitcoin (BTC) et le stablecoin USDT.
La Banque du Ghana a présenté un projet de réglementation visant à établir un cadre pour l'industrie des crypto-monnaies, en mettant l'accent sur la protection des consommateurs, la prévention du crime et la promotion de l'inclusion financière.
Les règlements exigent que les fournisseurs de services d'actifs virtuels(VASP) s'enregistrent et adhèrent à des normes strictes, tandis que les banques commerciales ne peuvent pas s'engager directement avec les entreprises d'actifs virtuels.
Cette décision fait suite à une analyse approfondie des actifs numériques, notamment le bitcoin (BTC) et le stablecoin USDT. La banque centrale a invité le public à donner son avis sur ces propositions de réglementation avant qu'elles ne soient finalisées.
Key Takeaways
L'analyse de la Banque du Ghana souligne l'adoption croissante des actifs numériques, stimulée par l'amélioration de l'accès à Internet et l'essor des fournisseurs de services d'actifs virtuels (VASP). Si l'utilisation des crypto-monnaies au Ghana est encore modeste par rapport aux systèmes financiers traditionnels, leur rôle dans les paiements transfrontaliers et les envois de fonds a rendu la réglementation de plus en plus nécessaire.
Cette initiative reflète les efforts déployés dans d'autres pays africains : L'Autorité de conduite du secteur financier (FSCA) d'Afrique du Sud a commencé à accepter les demandes de licence pour les entreprises de crypto-monnaies en 2023, et le Kenya est en train de rédiger de nouvelles lois sur les échanges de crypto-monnaies. Un groupe de travail sectoriel au Kenya est en train d'élaborer un cadre politique pour établir les réglementations nécessaires et désigner les organismes de réglementation responsables pour les fournisseurs d'actifs numériques.